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Jean-Pierre Coffe passe une grande partie de son enfance dans la ville qui l’a vu naître, Lunéville. N’ayant jamais connu son père, garçon coiffeur mobilisé en 1937 et mort au combat en 1940, il est élevé par sa mère qui reprend le salon de coiffure familial. Sa grand-mère, Marie, est cuisinière et son grand-père maraîcher à Lunéville.

Sa mère, tondue à la Libération, quitte la Lorraine pour Paris, où il étudie dans un pensionnat. À l’âge de treize ans, il se prend de passion pour le théâtre, où sa mère l’emmène de temps en temps. Ses études terminées, il s’inscrit au Cours Simon et fait des petits boulots de nuit pour subvenir à ses besoins.