Le sommet des 27 membres de l’UE entérinera à 18 heures, heure française, de nouvelles exigences de recapitalisation des banques. les banques devraient recapitaliser grâce à leurs réserves et leurs bénéfices à hauteur de 9% d’ici au 30 juin 2012. Le texte précise que «les banques devront faire appel en priorité à des sources de capital privées, y compris par des restructurations et la conversion de dette en capital». Le montant de la recapitalisation n’est pas fixé, il dépendra de la part de dette grecque que l’UE décidera d’effacer.
Les augmentations de capital sont possibles. Le marché des capitaux, face à une banque dégraissée et mieux gérée ne devrait avoir aucun problème à fournir les fonds propres nécessaires sous formes d’obligations subordonnées à long terme et d’actions.
L’obstacle ? Plus que toute autre chose, probablement un besoin de construire des empires qui sont plus puissants que les gouvernements et développent des réseaux internationaux dont la valeur ajoutée n’est pas toujours prouvée.
En bref, il faut que les banques se débrouillent pour faire une cure d’amincissement. Ce n’est pas un drame, même si cela chatouille les egos impérialistes de certains dirigeants de banques.
Il est temps de moderniser les structures bancaires en Europe et de les ajuster aux fonds propres des banques.
Le principe de la recapitalisation permet de faire appel à de nombreuses mesures.
Il n’est pas question que ces recapitalisations soient le fait des gouvernements
Les banques européennes sont obèses
l’activité de banque de marché est une grosse consommatrice de fonds propres.
La règlementation européenne n’ose pas imposer des restrictions à l’activité de négoce pour compte propre