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Retraités : Le pire est à venir ?

La retraite en France consiste en un système de retraites fondé pour l’essentiel sur le principe de la répartition, les cotisations sociales des actifs servant à payer les pensions versées aux retraités. Il est composé du régime général, de régimes complémentaires et de différents régimes spéciaux créés à différents moments et fait l’objet depuis les années 1990 de réformes successives vivement contestées. Parmi les réflexions sur l’évolution du système de retraite en France, il est possible de distinguer trois courants de pensée : ceux qui veulent conserver le système tel qu’il existe, ceux qui veulent le réformer partiellement et ceux qui veulent une remise à plat du système avec l’instauration d’un régime de retraite par points ou par capitalisation. 

L’histoire du système de retraite

Confrontées à des problèmes financiers, les autorités compétentes ont dû lancer des réformes successives pour assurer la pérennité du système de retraite. La réforme effectuée par Balladur en 1993 a augmenté la durée de cotisation requise pour toucher une retraite à taux plein à 40 ans, contre 37,5 ans. À compter de cette année, le calcul de la pension est basé sur les 25 meilleures années de salaire contre 10 auparavant. Les pensions de retraite sont revalorisées sur l’indice des prix et non plus sur l’évolution générale des salaires.

Et pourtant, en 2003, François Fillon réalise une réforme importante qui prévoit l’alignement de la durée de cotisation du secteur public sur celle du privé qui est passé de 37,5 ans à 40 ans. Le chef du gouvernement de l’époque est également à l’origine des deux dispositifs d’épargne : le plan d’épargne de retraite populaire (PERP) et le Plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO).La réforme de retraite de 2010 a prévu le recul progressif de l’âge légal de départ de 60 ans à 62 ans et le recul progressif de l’âge du taux plein de 65 ans à 67 ans.

Ainsi, en 2014, la réforme menée par la gauche prévoit l’allongement de la durée d’assurance minimale pour prétendre à une retraite à taux plein : il augmente progressivement de 166 trimestres à 172 trimestres pour les assurés nés entre 1958 et 1972. Les travailleurs soumis à des facteurs de pénibilité et qui remplissent certaines conditions peuvent obtenir des points depuis le 1er janvier 2015. Ces points cumulés pourront servir à passer à un travail à temps partiel ou/et à abaisser l’âge de départ à la retraite, ou encore à bénéficier d’une formation en vue d’une reconversion professionnelle.

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