SAS Le Prince Albert II a navigué à bord d’Energy Observer, en compagnie de Bertrand Piccard
Energy Observer a été amarré en Principauté de Monaco du 14 au 21 décembre dernier, après plus de 4 000 miles parcourus. Le premier navire à hydrogène autonome en énergie, sans émission de gaz à effet de serre, ni particules fines, a reçu à son bord SAS le Prince Albert II et Bertrand Piccard, Président de la Fondation Solar Impulse.
Les monégasques ont pu découvrir Energy Observer et profiter du village interactif et pédagogique installé quai Antoine 1er , à l’occasion de la dernière escale du navire.
Soutenue par la Fondation Prince Albert II de Monaco, cette ultime date du parcours du navire s’inscrit dans la lignée d’un engagement fort en faveur de projets innovants pour la planète.
À l’occasion de cette dernière navigation de l’année 2017, Victorien Erussard, capitaine du catamaran et Jérôme Delafosse, chef d’expédition, ont souhaité convier SAS le Prince Albert II, afin de saluer son soutien à de nombreux projets environnementaux ambitieux et notamment ceux en faveur d’efficacité énergétique. À ses côtés figurait Bertrand Piccard, Président de la Fondation Solar Impulse, lequel a lancé l’Alliance mondiale pour les solutions efficientes, à l’occasion de la COP23.
« De la même manière que nous avons soutenu Solar Impulse, il était important pour nous d’accueillir Energy Observer à Monaco. Plus qu’un bateau aux technologies révolutionnaires, j’ai découvert un véritable symbole, qui doit devenir une source d’inspiration pour Monaco, et pour le monde entier. Il est essentiel de montrer que des solutions existent, à l’instar d’Energy Observer ou de l’Alliance des Solutions Efficientes de Bertrand Piccard. Je suis fier de savoir que Monaco est l’un des points communs entre ces deux magnifiques projets », a déclaré SAS le Prince.
Tour de la Méditerranée en mars 2018
Cette navigation est intervenue à la veille de la fermeture du village grand public, avant
un chantier d’hiver qui permettra de dresser un bilan des premiers mois de tests grandeur nature et de réaliser les premières optimisations des technologies embarquées. Les premiers enseignements se révèlent positifs comme l’a confirmé Victorien Erussard : « Nous sommes plutôt satisfaits des performances du navire et de son comportement en mer. Nous nous sommes familiarisés avec le fonctionnement du bateau et les points d’équilibre entre les énergies. Le mix énergétique est indispensable pour assurer la production d’énergie nécessaire à la propulsion électrique et surtout à la production d’hydrogène, à partir de l’électrolyse de l’eau de mer. Le solaire et l’hydrogène ont été nos principaux alliés. Nous avons toutefois pu constater une baisse significative du rendement du photovoltaïque, en raison de la saison hivernale. Le chantier qui va débuter sera donc l’occasion d’optimiser notre système et de garantir de meilleures performances lors de notre Tour de la Méditerranée 2018 qui devrait démarrer en Mars ».
« Ce n’est plus qu’une question d’années pour que tous les modes de transport deviennent propres. Les technologies le permettent déjà. Il reste à faire évoluer la réglementation et les mentalités », a indiqué pour sa part Bertrand Piccard.
Une série documentaire réalisée par Jérôme Delafosse relatant le tour de France d’Energy Observer et intitulée « L’Odyssée pour le futur » sera diffusée sur la chaîne Planète+ (groupe Canal+) au printemps 2018.