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La tendance du « Cashless » – Quel poids pour le développement des monnaies complémentaires ? Quelle signification pour les usagers ?

Le « cashless » est de plus en plus répandu : à la boulangerie, au supermarché, au restaurant, … depuis octobre, on peut payer jusqu’à 30 euros sans contact, ce qui encourage son utilisation. Aux Pays-Bas et au Danemark, on ne peut plus payer les transports publics en espèces.
En Suède, le payement en cash a dégringolé de 40% en 2010 à 15% en 2016. En France, presque la moitié des transactions est encore payée en espèces. Concernant la transformation monétaire, la France suivra-telle l’exemple des pays nordiques ? Dans le même temps de cette tendance, des nouvelles monnaies se créent ! Des monnaies complémentaires surgissent dans plusieurs régions et villes de France.
Elles s’appellent Eusko, Violette, SoNantes ou MyTroc par exemple. Elles ne cherchent pas à remplacer l’euro, mais à redynamiser une économie locale, à fonctionner dans un circuit court, en confiance. Et contrairement au bitcoin et d’autres cryptomonnaies, ces monnaies, bien réelles, ne sont pas sujettes à une spéculation folle.
• Comment les monnaies complémentaires, en version cash ou électroniques, peuvent-elles coexister dans un monde de plus en plus « cashless » ?
• Quel rôle pour les monnaies complémentaires ? Comment peuvent-elles devenir un vrai levier de la transition écologique et de la création d’emplois, de richesse ?
• Comment les monnaies complémentaires peuvent-elles contribuer à la lutte contre les fraudes fiscales, le travail au noir, et, au contraire, favoriser la traçabilité de l’argent ?

Jean-François Faure, initiateur du think tank « Monnaies en transition », PDG de VeraCash et expert en monnaies d’échange, répond à toutes vos questions sur simple demande

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