Tête d’un cheval blanc de Théodore Géricault
Théodore Géricault, né le 26 septembre 1791 à Rouen et mort le 26 janvier 1824 à Paris, est un peintre, sculpteur, dessinateur et lithographe français.
Incarnation de l’artiste romantique, sa vie courte et tourmentée a donné naissance à de nombreux mythes. Son œuvre la plus célèbre est Le Radeau de La Méduse (1818-1819).
Théodore Géricault naît dans une famille aisée de Rouen, originaire de la Manche, à Saint-Cyr-du-Bailleul où un lieu-dit du même nom, l’« Hôtel Géricault » existe toujours. Il y reviendra régulièrement pendant de nombreuses années, notamment chez ses cousins à Saint-Georges-de-Rouelley. C’est là qu’il découvre le milieu équestre, future source d’inspiration et qu’il y peint sa première œuvre connue : son autoportrait (1808). De nombreux tableaux du peintre sont restés dans cette famille. Mais une majorité d’entre eux ont été détruits lors des bombardements de 1944. Géricault y a fait également le portrait de son oncle normand, le conventionnel Siméon Bonnesœur-Bourginière (Minneapolis Institute of Arts), et de son cousin Félix Bonne-sœur-Bourginière.
Le père du peintre, Georges (1743-1828), magistrat et riche propriétaire terrien, tient une manufacture de tabac. Sa mère, Louise Caruel (1753-1808), fille d’un procureur du parlement de Normandie, descend d’une vieille et riche famille normande. Vers 1796, la famille Géricault s’installe à Paris, 96 rue de l’Université. Élève médiocre « paresseux par délices ». En 1806, il entre au Lycée Impérial où il a pour professeur de dessin, le prix de Rome Pierre Bouillon. En 1807 son oncle maternel Jean-Baptiste Caruel de Saint-Martin(1757-1847), banquier et collectionneur, épouse Alexandrine-Modeste de Saint-Martin (1785-1875) qui a 28 ans de moins que lui. Le couple encourage Théodore Géricault à suivre des études artistiques. Le peintre fortuné ne connaît pas de problèmes d’argent et n’a pas besoin de vendre ses œuvres pour vivre, excepté à la fin de sa vie, à la suite de mauvais placements