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Toulouse : le milieu libertin contraint de se réinventer

Embrasser ou faire l’amour sont des actes risqués alors que l’épidémie liée au coronavirus continue de se propager avec le variant omicron. Malgré les probabilités de transmission de la maladie, à Toulouse, des clubs libertins ont décidé de maintenir de se réinventer.

Le milieu libertin a réussi à se réinventer en période de confinement grâce au virtuel, avec l’usage de messagerie instantanée et la mise en place de soirées en distancielles où les participants pouvaient ainsi se retrouver et s’acoquiner grâce à l’utilisation de webcams.  Le profil social des clients a-t-il changé ?

Dans le passé, le libertinage était associé à l’élite politique, sociale et intellectuelle française qui se réunissait dans les clubs ultra-sélectifs de Toulouse, comme L’Abeille, dont le code vestimentaire strict. Si des clubs comme L’Abeille existent toujours, beaucoup des gens qui s’identifient comme libertins aujourd’hui ne sont pas nécessairement issus des hautes sphères de la société. Quelle que soit la sémantique du terme, ils s’accordent tous à dire que le libertinage n’est pas une activité, mais plutôt un mode de vie qui peut être à la fois libérateur et épuisant, et qui fait partie intégrante de leur identité sexuelle. 

 Les libertins se reconnaissent entre eux n’importe où. Le libertinage se situe quelque part entre l’orientation sexuelle et le style de vie, explique une personne que nous avons interrogée. C’est aussi une question de respect : le respect du corps et des désirs de vos partenaires, le respect de votre propre corps, et surtout le respect de la vie privée. 

Les orgies en temps de pandémie s’accompagnent toutefois d’une série de risques très particuliers, le premier étant évidemment celui de contracter le virus. Il serait sans doute impossible, ou du moins très difficile, d’organiser une orgie masquée et socialement distante.

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