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Tourisme fluvial : un été 2023 sur les voies navigables de France

Qui n’a pas rêvé un jour de vivre sur un bateau au rythme des passages d’écluses ? Entre collines et forêts, bercé par le clapotis des eaux des canaux, goûtez à cette vie libre de mariniers, comme l’a décrite le cinéaste Jean Vigo dans son film L’Atalante. Seul à la barre, vous oublierez vite tous les désagréments de la vie urbaine. (Re)découvrez l’Hexagone en vous laissant glisser lentement au fil de l’eau… 

Les vannes sont ouvertes. Le tourisme fluvial est aujourd’hui un secteur en pointe, un mode très prisé pour découvrir la France. Il recouvre aussi bien les paquebots de croisière que les petites embarcations familiales qui offrent de naviguer sans permis sur les canaux. Avant que le Covid ne condamne les bateaux à rester à quai, il avait attiré 11,3 millions de passagers en 2019.

Selon la fédération Entreprises fluviales de France, le marché a doublé en dix ans, avec une croissance de 5 à 7 % par an. Voies navigables de France (VNF) relève la même tendance.

Des activités « fluvestres » en plein développement

Le tourisme fluvial constitue un atout incontestable en matière de tourisme durable. Il est devenu un mode très prisé pour découvrir la France. Selon la fédération entreprises fluviales de France, le marché a doublé en dix ans, avec une croissance de 5 à 7 % par an. Voies navigables de France (VNF) relève la même tendance Les deux tiers de la clientèle du tourisme fluvial arrivent de l’étranger. Le secteur génère 1,4 milliard d’euros de retombées économiques, dont 845 millions localement, et emploie 6 100 personnes. C’est aussi 15,6 millions de journées-passagers ; 11,3 millions de passagers ; 2,4 millions de nuitées vendues ; 57 % de clientèle étrangère toutes filières confondues. Une tendance qui s’est confirmée à l’occasion de la crise sanitaire liée à la Covid- 19.

Elle a fait naître chez nos concitoyens une volonté de découvrir nos régions sous une autre forme de villégiatures. Les Françaises et les Français ont privilégié les séjours nature loin des villes et à l’opposé du tourisme de masse. Sur la base de ce constat, il nous appartient de redéfinir les modes de transport, de séjour et de voyage et d’inciter à privilégier les mobilités douces.



L’essor de cette nouvelle forme de tourisme se prolonge par des activités dites « fluvestres », un mot nouveau pour désigner les flâneries pédestres et cyclistes, randonnées, baignades et excursions autour de l’eau et sur les chemins de halage. Parmi les avantages retirés de cette nouvelle forme de loisirs, la continuité de l’entretien des canaux. En outre, en région Grand Est, une réflexion a été initiée sur la stratégie à adopter pour développer le tourisme « fluvestre ».

Deux filières jouent un rôle moteur : les « bateaux promenade » qui affichent une croissance de + 29,2 % depuis 2016 à Paris avec les bateaux-mouches (8 millions de passagers par an) ; les « péniches-hôtels » en croissance de + 10,3 % en 2019, drainant localement dans leur sillage de substantielles rentrées d’argent

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