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Tunisie : les noirs espèrent plus d’égalité

De nombreux Tunisiens de la minorité noire ont encore officiellement les termes « atig » ou « chouchane » (« esclave ») accolés à leur nom, près de deux siècles après l’abolition, en 1846, de l’esclavage en Tunisie. « Aujourd’hui encore des enfants naissent avec le nom atig », s’indigne Saadia Mosbah, qui a fondé, en 2013, l’association de défense des minorités M’nemty (« mon rêve ») et a soutenu la famille Dali dans sa démarche.

Face au racisme profondément ancré, les Tunisiens noirs espèrent plus d’égalité

Deux jeunes hommes tunisiens marchent dans les rues de Djerba dans le sud du pays

« Le pire, c’est que ce cimetière se trouve près d’une mosquée où les prêches appellent à l’égalité et au respect », ironise la trentenaire.

« Des cimetières pour les esclaves et des cimetières pour les personnes libres: c’est un phénomène qui (…) a besoin d’être traité », reconnaît Mourad Missaoui, à la tête d’un des arrondissements de Houmt Souk.

Contrairement aux grandes villes comme Tunis et Sfax, les habitants de Djerba enterrent leurs morts sans autorisation municipale, ce qui leur laisse la possibilité de répartir les lieux de sépulture selon les familles ou le niveau social, voire la couleur de peau

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