UN MINISTRE MILLIONNAIRE POUR UNE ECONOMIE DEFICITAIRE
A l’étranger, la France socialiste, dite Flanbystan – avec ses lamentables pitreries – agace. Après les départs de quelques caricatures montebourgeoises et hamoniaquées, c’est un mac do rond de type rothschildoïde millionnaire qui hérite de l’économie déficitaire. Taubira ne bouge pas et l’on se demande bien quel genre de lobby s’est avéré suffisamment puissant pour la maintenir en place. Belkacem, elle, se charge désormais de la rééducation antinationale tendance gender. Décidément, ces gens sont tous complètement à côté de la plaque.
Tiré du chapeau (ou du casque à moto) tel un lapin, Emmanuel Macron, Baron de Millefeuilles, millionnaire, ancien banquier d’affaires chez Rothschild, ancien conseiller économique de François Hollande (portrait), fait donc son entrée au gouvernement en tant que ministre de l’Economie, de l’Industrie et du numérique, du déficit et de la dette en remplacement d’Arnaud Narcisse Montebourg. Emmanuel Macron ? Il faisait partie des rares participants français à la dernière conférence de Bilderberg. Bref, le Gouvernement chou à la crème Valls II est aussi la-men-table que le précédent, qui lui était plutôt tendance jambon beurre sur scooter.
UN MINISTRE MILLIONNAIRE POUR UNE ECONOMIE DEFICITAIRE
Alors que les divergences économiques au sein de la gauche s’étalent au grand jour, Philippe Dessertine, professeur à l’Institut d’administration des Entreprises de Paris-Sorbonne, rappelle dans Figaro Vox (lien en bas de page) que les marges de manœuvre du nouveau gouvernement seront quasi nulles et redoute que celui-ci soit rattrapé par la spirale de la dette. Philippe Dessertine écrit notamment (lien en bas de page) : Sans doute est-il nécessaire de rappeler les spécificités de la situation française. La dette publique y augmente de manière inexorable. Cette menace silencieuse, si elle n’est pas contenue, se traduira par un cataclysme quand elle deviendra hors de contrôle. Il ne s’agit pas d’une hypothèse, mais d’une certitude. La seule question est de savoir à quel moment elle se produira.
Quand le niveau de la dette franchira le seuil symbolique de 100% du produit intérieur brut (vers la fin de l’année prochaine si la trajectoire actuelle se poursuit) ? Peut-être avant ? Peut-être après ? L’évidence, en revanche, est que la seule manière d’éviter ce moment où les créanciers deviendront les véritables maîtres de la France est de parvenir enfin à redresser nos finances publiques. La grande tentation est toujours la même, quasiment consubstantielle aux élites françaises: laisser filer les déficits, distribuer à tout va les allocations, diminuer les impôts, exiger de la Banque centrale européenne, qu’elle achète massivement nos émissions d’emprunts, et miser au final sur un rétablissement miraculeux au bout de cette immense stratégie de fuite en avant ; avec, en cas d’échec plus que probable, une déflagration terrible, et le risque d’une contamination non seulement à l’Europe mais aussi au reste de l’économie mondiale. Accepter une telle éventualité serait totalement irresponsable.
Les membres du Gouvernement Valls II
Manuel Valls, Premier ministre
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international
Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
Najat Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice
Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social
Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur
Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement
Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique
Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires et de la Ruralité
Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique
Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication
Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
George-Pau Langevin, ministre des Outre-mer
Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, rattaché au Premier ministre
Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification, rattaché au Premier ministre
Harlem Désir, secrétaire d’Etat chargé aux Affaires européennes, rattachée au ministre des Affaires étrangères
Annick Girardin, secrétaire d’Etat chargée du Développement et à la Francophonie, rattachée au ministre des Affaires étrangères
Thomas Thévenoud, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger, rattaché au ministre des Affaires étrangères
Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, rattaché à la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, rattachée au ministre de l’Education nationale
Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du Budget, rattaché au ministre des Finances et des Comptes publics
Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, rattaché au ministre de la Défense
Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, rattachée à la ministre des Affaires sociales
Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, rattaché à la ministre des Affaires sociales
Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, auprès de la ministre des Affaires sociales
Carole Delga, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, rattachée au ministre de l’Economie
Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du Numérique, rattachée au ministre de l’Economie
André Vallini, secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, rattaché à la ministre de la Décentralisation
Myriam El Khomri, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville, auprès du ministre de la Ville
Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports, rattaché à la ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
M. Garroté