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Un revenu universel, en attendant Godot…

Quand le pays va mal et que l’on a rien à proposer si ce n’est le reflet de sa propre vacuité, rien de tel qu’une petite utopie pour cacher le vide sidéral qui envahit, depuis de nombreuses années, l’hydre étatique engraissée par nos impôts.

 

Le socialisme sévissant en France, est passé maître dans l’art de nous offrir quelques réformes sociétales  (mariage pour tous, Suppression du terme « en bon père de famille », la théorie du genre etc. ) afin de masquer son incapacité à trouver des solutions pour endiguer le chômage, ou pour donner envie aux Français d’entreprendre et donc de créer des emplois par exemple.

 

Tout est fait pour nous décourager et demander toujours plus d’interventionnisme étatique afin de nous  garder dans leur giron faussement paternaliste.

 

Dernière trouvaille « qui n’en est pas une », les socialistes ont redécouvert le « revenu universel » pour lancer leur primaire démagogique sur fond d’égalitarisme bien sûr !

 

Proposition phare de Benoît Hamon qui trouve un écho auprès de Jean-Luc Bennahmias et de leurs alliés au PS mais également dans toutes les formations politiques parce que l’époque surfe sur la douce vague de l’utopie qui va du : Sauvons Gaïa, au revenu universel !

 

L’idée n’est pas neuve puisqu’elle fut imaginée en 1796 par Tom Paine un quaker, héros des révolutions Américaine et Française, qui déclara à la Convention, que la liberté, l’égalité et la fraternité ne pouvaient se réaliser sans un minimum de ressources garanti à chaque citoyen, et adressa au Directoire un court manifeste où il préconisait qu’une somme de quinze livres soit distribuée à tous, à l’âge de vingt et un ans, afin de faciliter l’entrée dans la vie par l’achat d’une vache et d’un bout de terre.

 

Depuis 2013, le groupe de réflexion libéral « Génération libre » think tank de tradition jacobite libérale, emmené par son créateur Gaspard Koenig au sourire à la Kennedy, en a fait son cheval de bataille sous le nom de « Liber ».

 

Génération libre a publié un rapport en avril 2014, expliquant qu’il s’agit là d’une proposition réaliste avec « un effet neutre sur les finances publiques » si elle était accompagnée d’une vaste réforme du système fiscal.

 

Voici leur proposition :

 

–  Montant de 480 euros par mois, par adulte ;

 

– Montant de 270 euros pour les 14-18 ans et de 200 euros pour les -14 ans ;

 

– Financé par une taxe d’un taux de 23% remplaçant l’impôt sur le revenu.

 

Pour Marianne, le docteur en économie et président de l’Association pour l’instauration d’un revenu d’existence, Marc de Basquiat, chiffre le coût de sa mesure à environ 325 milliards d’euros  qui correspondrait à peu près au total des retraites « 300 milliards d’euros et de l’assurance-chômage 30 milliards ». Ce schéma ne supprime pas les aides au logement (APL) les retraites ni les allocations chômage qu’il faudrait rajouter.

 

Toutefois la France championne du « Y′a qu′à faut qu′on» se retrouve à faire ce qu’elle fait le mieux : palabrer et palabrer encore, sur une allocation universelle bien trop compliquée à mettre en place.

 

 En attendant de refiler la patate chaude à Bercy, la gauche verse dans son tiroir à mouchoirs des tonnes de « solidarités » larmoyantes, à droite plus pragmatique, on y voit un moyen de faire des économies…en attendant Godot !

 

Et vous qu’en pensez-vous ?

G. Frixon

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