Vu du futur : Adieu pièces, billets et chèques
De façon évidente, le paiement digital – paiement effectué via une plateforme de paiement sur un ordinateur ou un téléphone – va se généraliser, même pour les opérations faites en magasins. Les statistiques le prouvent et dès l’année prochaine, le chiffre d’un Français sur quatre ne payant plus que par moyen digital pourrait être atteint. D’où l’intérêt de parler d’un nouvel écosystème : l’écosystème digital
Plusieurs raisons poussent vers cette tendance. D’abord, l’épidémie de Covid a évidemment généralisé la digitalisation, puisqu’il n’est plus question de toucher tout et n’importe quoi, et les pièces et les billets en font partie. La carte bancaire est plus utilisée, d’autant plus qu’elle est aujourd’hui sans contact et permet de régler jusqu’à 50 euros de consommation, mesure nouvelle prise grâce au Covid. Payer par téléphone portable, qui est un objet personnel, semble également rationnel. De plus, les téléphones ont des batteries de plus en plus performantes qui permettent de ne plus avoir son téléphone à plat au bout de quelques heures d’utilisation.
Enfin, les acteurs même les plus traditionnels et réticents commencent à prendre le pli. Les banques savent qu’elles vont devoir se lancer. Elles ont commencé à comprendre que le monde physique et le monde d’internet n’étaient pas distinct, et que le paiement digital pouvait intervenir dans les deux sphères. Elles restent, pour beaucoup de banques françaises et européennes, pour l’instant très mal équipées. La concurrence vient plutôt des startups et des néobanques, plus en avance car plus agiles.
Sahara Cohen
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