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PARTI DU VOTE BLANC: NE SOUFFREZ PLUS DE TROUBLES DE L’ELECTION

 

 

 

Dans notre démocratie, le droit de vote est un acte civique de la plus haute importance et un privilège au regard des dictatures qui nous entourent.
Intimement lié à l’esprit de citoyenneté et à la volonté de vivre ensemble, il traduit en effet l’engagement de chaque électeur et témoigne de la légitimité populaire de nos élus. Un engagement fort et symbolique alors que les menaces qui pèsent sur la cohésion sociale de notre société sont multiples.
Le droit de vote doit donc être encouragé et valorisé et c’est à la loi de permettre d’exprimer à travers les urnes l’opinion, et donc le choix, de chacun d’entre nous.
Or, l’article L.66 du code électoral assimile injustement les bulletins blancs aux bulletins nuls.
Cette confusion, née de la volonté du législateur, tend à faire taire l’électeur qui souhaite exprimer son désaccord et à maquiller artificiellement la réalité électorale du scrutin.

Les motivations de l’électeur «blanc» ne sont pourtant  ni le désintérêt ni le manque d’information mais avant tout le refus des candidats en présence et l’hostilité face à la politique qu’on voudrait lui proposer, voire lui imposer.
Les arguments ne manquent pas pour justifier la comptabilisation du vote blanc au nombre des suffrages exprimés.
D’abord, d’un point de vue purement démocratique, il s’agit d’une demande formulée par nos concitoyens. Ensuite, sur le plan politique, il serait dangereux de contraindre des électeurs désireux d’exprimer une insatisfaction à se réfugier, faute de mieux, dans le vote extrémiste. Enfin, en permettant aux électeurs d’exprimer clairement leur désaccord vis-à-vis des candidats proposés, le vote blanc aurait pour effet immédiat de faire baisser un taux d’abstention à chaque fois plus élevé et de ramener le citoyen vers les urnes.
Si le vote blanc venait à obtenir la majorité des voix, nous demandons :
L’invalidation du scrutin.
L’organisation de nouvelles élections, avec interdiction pour les candidats battus de se présenter une seconde fois. Les Partis Politiques devront réviser leurs programmes et présenter de nouveaux candidats.
La mise en place d’une Assemblée Constituante formée de personnalités issues de la société civile (scientifiques, constitutionnalistes, économistes, sociologues) justifiant de compétences reconnues dans leurs domaines respectifs et qui apporteront une réflexion de fond sur nos institutions, notre Constitution et sur les règles démocratiques de notre pays.
Pendant cette période de vacance du pouvoir exécutif, et conformément à l’article 7 de notre Constitution, les fonctions du Président de la République seront provisoirement exercées par le Président  du Sénat.

Comments

  • jean jacques fleck von fleckenstein
    mai 22, 2014

    bravo pour votre initiative

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