Enfants trans: quand la volonté de changer d’identité bouscule la France
On disait autrefois volontiers de quelqu’un qu’il avait « mauvais genre » pour signifier qu’il avait mauvaise apparence et n’était de ce ne fait guère fréquentable.
Les « transgenres » seraient-ils les « mauvais genres » modernes ? A écouter la façon dont on les traite, on pourrait le penser fortement.
Mais reprenons les choses par le début. Pendant des siècles, les sociétés ont enseigné aux humains qu’il y avait deux sexes, d’un point de vue biologique, le mâle et le femelle, et deux genres, d’un point de vue social, le masculin et le féminin, avec, dans ce cas, des rôles distincts prescrits à chacun. Tout ce qui était différent et n’entrait pas dans l’une de ces catégories était taxé de « contre-nature » – on parlait alors d’« inversion » ou de « perversion », selon la phraséologie stigmatisante de Monsieur Freud -, ou était considéré comme « inadaptation sociale », selon les idéologies politiques réactionnaires.
On disait autrefois volontiers de quelqu’un qu’il avait « mauvais genre » pour signifier qu’il avait mauvaise apparence et n’était de ce ne fait guère fréquentable.
Mais reprenons les choses par le début. Pendant des siècles, les sociétés ont enseigné aux humains qu’il y avait deux sexes, d’un point de vue biologique, le mâle et le femelle, et deux genres, d’un point de vue social, le masculin et le féminin, avec, dans ce cas, des rôles distincts prescrits à chacun. Tout ce qui était différent et n’entrait pas dans l’une de ces catégories était taxé de « contre-nature » – on parlait alors d’« inversion » ou de « perversion », selon la phraséologie stigmatisante de Monsieur Freud -, ou était considéré comme « inadaptation sociale », selon les idéologies politiques réactionnaires.
Et puis l’on a reconnu ces différences. L’on a reconnu les homosexuels, hommes et femmes ; l’on a reconnu l’égale accessibilité des hommes et des femmes à tous les emplois publics et privés (l’égalité de traitement, quant à elle, on le sait, est encore loin d’être réalisée). Aujourd’hui, certaines personnes réclament une sorte de « ni masculin ni féminin » ou plutôt de « masculin et féminin mêlés ». Ces personnes ne veulent plus – elles n’en ont pas envie – transformer leur corps pour le mettre en adéquation avec leur genre. Finie par exemple pour les personnes se sentant femmes l’opération d’extraction du sexe masculin.
Ces personnes que l’on nomme « transgenres » – on en compterait environ 15 000 en France – veulent dorénavant être reconnues dans leur apparente complexité.
« Transgenres », «non binaires»* et «intersexes»**. Le ministère de l’Éducation nationale, après des mois de tergiversations, s’apprête à clarifier le rôle que doit tenir l’institution face à ces « transitions de genre » que de plus en plus d’élèves manifestent et souhaitent voir reconnues au sein de leur établissement scolaire. Après avoir auditionné les représentants de la communauté éducative, la rue de Grenelle va publier une circulaire intitulée «Pour un meilleur accueil des élèves transgenres en milieu scolaire».
Djaffafla Omar
De dérive en dérive, je me demande où tout ça va s’arrêter.
Plus fondamentalement, cela remet en cause les fondements mêmes des sociétés humaines depuis leur apparition. Cela remet également en cause les fondements de la vie telle que Dieu l’a créée, laquelle est basée sur le principe de reproduction, aussi bien humaine, animale que végétale ; et pour cela il faut un mâle et une femelle, c’est aussi simple que ça.
Ce que j’ai beaucoup de mal à comprendre, c’est l’attitude des sociétés occidentales qui encouragent cette dérive aux graves conséquences, alors même qu’elles vivent un important phénomène de dénatalité.