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BAYROU REMERCIE LES LIBERAUX POUR LES 9,18%

Une fois encore, nous revoilà à subir les mêmes démagogies de droite et de gauche, les uns nous promettant la division et les autres la lune. Nous revoilà sommés de choisir entre la défense du mérite et de l’esprit d’entreprise d’une part et la justice sociale et le partage d’autre part.

Or, la vie de tous les jours nous enseigne que le mérite et la réussite individuelle ne sont pas incompatibles avec le partage et la justice sociale, et que l’esprit d’entreprise n’implique pas le refus des services publics.

Révoltés de nous sentir sacrifiés

Choc pétrolier, crise économique, crise financière, crise de la dette et de l’euro. Depuis toujours, tout en ayant vu se succéder plusieurs fois gauche et droite, nous avons vécu dans un pays qui souffre du chômage et des déficits. Depuis toujours, on nous a promis la sortie de crise, le plein emploi. Aujourd’hui, nous sommes las du populisme, de la démagogie, des vendeurs d’illusion, des fausses bonnes solutions, du bipartisme stérile entre l’UMP et le PS.

Et nous sommes révoltés de nous sentir sacrifiés depuis plus de 30 ans, de ne pas pouvoir nous projeter dans l’avenir avec confiance.

Nous rêvons d’un choc salutaire. Nous souhaitons qu’après la prochaine élection présidentielle, rien ne soit plus comme avant. Que les partis politiques s’affranchissent des guerres idéologiques d’un autre âge, de la logique des camps et de tout le cynisme qu’elle entraîne. Qu’ils appellent ensemble à un sursaut, qu’ils travaillent au sein d’un gouvernement d’unité nationale pour mettre en œuvre l’effort collectif de redressement de la France.

Une majorité du courage

Ceux qui sont au pouvoir depuis 30 ans n’ont su que dépenser sans compter le fruit du travail des Français en endettant les nouvelles générations. Ils ne peuvent pas incarner l’espoir d’une société responsable et juste.

Nous rêvons qu’émerge une majorité politique de courage en France, toutes familles rassemblées, à gauche, à droite et au centre. Nous ne voulons plus vivre dans une société de clivage, de défiance, frileuse et bloquée. Il faut que la confiance, indispensable à la réforme, revienne entre nous.

Cette majorité de courage doit s’appuyer sur une lucidité retrouvée. Car la plupart des Français comprennent que la discipline budgétaire est une obligation de bon sens, et que le redressement du pays ne se décrète pas d’un coup de baguette magique. Il y aura quelques années de vaches maigres. Mais ce chemin, aussi difficile soit-il, est bien celui de l’espoir et du renouveau. Nous savons que tout cela est possible.

Unir civilisations et cultures

L’Allemagne, notre voisin, était au fond du gouffre après la réunification. Aujourd’hui, grâce à une grande coalition, au dialogue social, à des réformes structurelles difficiles et courageuses, elle est proche du plein emploi. L’Italie prend aujourd’hui la même direction réformatrice avec un véritable soutien populaire. Oui, les réformes menant au plein emploi sont possibles en Europe, elles le seront demain en France.

Sans cette nouvelle pratique politique, nous n’aurons pas d’Etat enfin impartial, débarrassé de ses affaires. Nous voulons croire à l’intégrité, l’exemplarité, la probité, et une gouvernance plus juste, plurielle et libre.

Celle-ci sera au cœur d’une France qui respecte les choix de vie de chacun, et offre de vraies chances de réussite à tous. L’Etat ne peut pas tout, il n’en a ni les compétences, ni les moyens, ni la légitimité. Mais il se doit de concilier liberté d’entreprendre et justice sociale et d’unir civilisations et cultures plutôt que de les diviser.

Nous avons 30 ans, 40 ans…

Alors cette France confiante, à nouveau crédible, pourra d’autant plus aisément assumer sa double identité, nationale et européenne. Etre le moteur d’une Europe forte, moins bureaucratique et plus démocratique, incarnée par un Président élu par tous les Européens.

En France comme en Europe, nous avons un vrai modèle à promouvoir dans le monde. Celui de l’humanisme, celui d’une croissance pérenne qui préserve notre planète et l’avenir des générations futures.

Les choix que nous ferons dans les années qui viennent décideront du redressement ou du déclin. Nous avons 30 ans, 40 ans, et ne voulons pas que nos enfants deviennent à leur tour une génération sacrifiée. Notre devoir, c’est de nous relever. La lucidité, la vérité, le courage ne sont pas inaccessibles. Le 22 avril, nous avons un rendez-vous avec cette volonté. Ne passons pas à côté.

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