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BITCOIN: SOMMES-NOUS EN RETARD SUR LA MONNAIE ALTERNATIVE

 

 

 

Bitcoin est une monnaie électronique décentralisée conçue en 2009 par Satoshi Nakamoto (pseudonyme). Son utilisation passe par un protocole informatique exécuté par un logiciel libre du même nom, écrit en C++ et publié sous licence MIT.
Fonctionnant de façon entièrement distribuée, la gestion de la monnaie est répartie sur tous les nœuds du réseau, de façon à ce que le bon fonctionnement du système ne dépende pas de l’intégrité ou de la compétence d’un émetteur central, mais uniquement de la robustesse des procédés cryptographiques employés.
Le symbole monétaire, non officiel, est ฿ ou , et le sigle correspondant est BTC

Bitcoin est une amélioration significative d’un concept imaginé par Wei Dai, appelé b-money dans un document d’avril 1999[3] et du concept « bitgold » décrit en 2005 par Nick Szabo. Bitcoin résout en particulier le problème crucial du modèle de confiance : les serveurs « honnêtes » votent avec leur puissance de calcul pour déterminer la chaîne de transaction légitime (portant la plus grande preuve de calcul). Dans b-money, les serveurs étaient supposés verser un dépôt de garantie dans un mécanisme peu explicite. L’idée d’utiliser une chaîne de preuves de calcul fut avancée dans le projet bitgold bien que Nick Szabo ne proposait d’utiliser qu’une majorité d’adresses pour établir la légitimité d’une chaîne de transactions, ce qui laissait entier le problème de contrôler le nombre des adresses.
Sur le forum Bitcoin, Satoshi Nakamoto a déclaré avoir travaillé sur son concept pendant deux ans[4] de 2007 à 2009. Il a publié une annonce concernant son travail sur le site p2pfoundation en février 2009.

La plupart des systèmes monétaires non métalliques historiques sont basés sur la confiance accordée à un intermédiaire. Le billet fut le premier mode de paiement basé sur un titre représentatif d’une obligation pour l’émetteur de le convertir à première demande dans les monnaies métalliques reconnues. La Banque d’Amsterdam, créateur du concept recevait toutes les pièces métalliques et les convertissait en billets, plus faciles à stocker, transporter et manier. Le succès du billet sera dû à sa facilité d’usage et à la confiance dans l’émetteur dans le cadre d’une économie commerciale néerlandaise florissante.
La monnaie actuelle est composée de monnaie de dépôt (une ligne électronique dans un fichier informatique bancaire) et de monnaie banque centrale (pour l’essentiel des billets, ou la ligne de dépôt des banques dans les comptes de l’institut d’émission). Le système est fondé sur la croyance (confiante) que la banque restituera la monnaie de dépôt sous forme de monnaie banque centrale à tout moment et que sa ligne électronique comptable justifiera des transferts en paiement à d’autres organismes. Le problème  : les banques font payer cher leurs services ; les États leur ont imposé des règles de publicité importantes ; la conversion en monnaie banque centrale est freinée par des moyens techniques (l’obligation de passer par le GAB) ou règlementaires (l’impossibilité de vider un compte autrement que dans un autre compte par virement ; limitation de la quantité de monnaie banque centrale transportable, etc.). Les États et les banques privées règlent l’émission de monnaie en fonction de leurs stratégies propres parfois sans se soucier réellement des déposants (comme on l’a vu à Chypre en mars 2013).

La généralisation d’Internet a vu se développer de nombreux systèmes d’échanges décentralisés permettant de se libérer des contraintes légales. Le cas le plus connu est celui des films et des morceaux de musiques. Si un site permet de connaître les internautes disposant de titres qu’ils sont prêts à échanger, l’échange lui-même peut se faire de façon privative (sans passer par un intermédiaire), d’un ordinateur à un autre (« peer to peer », en jargon informatique anglo-saxon). Le droit qui s’applique est un droit privé entre deux personnes consentantes.
La question s’est donc rapidement posée de savoir comment bâtir un système de paiement qui serait fondé là aussi sur un accord entre deux parties sans « intermédiaires de confiance » (comme c’est le cas dans les paiements par carte bancaire ou par système spécialisé comme PayPal). La difficulté d’un système décentralisé est de reconnaître les différents usagers légitimes de façon fiable et de savoir la quantité de monnaie qu’ils possèdent légitimement. S’il n’existe pas d’annuaire central ni d’intermédiaire qui tient la position des comptes de chacun, comment faire ?
La solution ne peut être que cryptographique. Il faut que le logiciel puisse affirmer en décodant un identifiant qu’il est bien légitime. Il faut d’autre part qu’il sache décoder de façon tout aussi légitime le montant disponible. Ce code doit être inviolable sinon n’importe qui pourrait vider le compte de n’importe quel usager. Dans la pratique, la monnaie devient une ligne chiffrée contenant tout ce qu’il faut pour que le logiciel identifie les usagers et puisse connaître le montant de monnaie chiffrée disponible. L’étude détaillée des systèmes proposés suppose des connaissances pointues en cryptographie.
La ligne chiffrée contenant la monnaie électronique peut être stockée sous forme de ligne dans un fichier informatique sur n’importe quel support[5]. On peut même la recopier sur un papier. C’est le fait de saisir cette ligne dans les programmes de paiement qui ouvrira la possibilité d’entrer en relation avec des tiers et de payer. Si vous communiquez cette ligne à quelqu’un d’autre il pourra l’utiliser à sa guise. Si vous la perdez, vous avez perdu vos fonds électroniques.
Une question fondamentale est celle de la gestion de la file d’attente des ordres de paiements qui doit éviter, grâce à un traitement chronologique sécurisé, les doubles paiements (une même ligne utilisée dans deux transactions en même temps). Dans un système décentralisé, il n’y a pas de machine centrale faisant ce travail. Il faut donc regrouper les transactions « potentielles » et les exécuter par bloc sur une machine située sur le réseau. Plusieurs techniques de gestion par bloc et de répartition « nodale » de l’exécution sont possibles.
Une fois ces questions résolues, il faut définir le nom de l’unité de compte, établir une règle d’émission et fixer son mode de conversion avec les autres monnaies disponibles. Le principe de base est que l’achat d’unités de compte chiffrées en monnaie usuelle se fera sur une bourse, c’est-à-dire une place où l’on confronte les demandes et les offres. Le cours de l’unité de compte chiffrée va donc varier d’heure en heure (ou moins ou plus selon la plate-forme de cotation). Les achats pourront se faire soit par carte de paiement si on passe par Internet soit en monnaie banques centrales s’il existe des intermédiaires prêts à recevoir ces fonds et les convertir pour vous en unités de compte chiffrées.
Quel est l’intérêt d’un tel système ?
le coût de transaction est très faible puisque c’est celui d’une connexion internet. Ceci n’est vrai que pour la transaction en unité de compte chiffrée. La conversion en monnaie banque centrale ou monnaie de banque a un coût qui peut être important ;
les transactions sont anonymes. On peut en toute discrétion envoyer de l’argent à un tiers en paiement d’un achat de produit ou de services ;
tout est confidentiel. Le vendeur ne connaît pas l’acheteur. On évite les différents « Tracfin » ;
il est possible de sauter les barrières des zones monétaires officielles. Un achat de monnaie électronique peut se faire dans un pays et sa vente dans un autre ;
la valeur de la monnaie ne dépend plus de la politique des instituts d’émission (FED, BCE…).
Conformément à la philosophie de liberté des communautés du logiciel libre et des systèmes décentralisés, on élimine Big Brother et on étend son champ de liberté.
Les dangers théoriques sont assez clairs :
système de paiements de produits illicites ;
recyclage d’argent sale ;
violation des règles nationales ;
cours erratiques de l’unité de compte ;
viol du système de chiffrement ;
viol de l’annuaire ;
risques légaux, blocage des bourses de change ;
bulle de cours sur les bourses de devises ;
manque de fournisseurs acceptant le système et réduisant le champ d’usage de la monnaie ;
manque de clients.
Le système Bitcoin de monnaie chiffrée décentralisée a réussi à s’implanter, à faire parler de lui de façon internationale et à durer malgré plusieurs crises (explosion de la bulle des cours en 2010, faillite de bourse d’échange). Il commence à intéresser certaines banques et à préoccuper les autorités monétaires officielles qui se découvrent sans base légale pour intervenir.

Avec Bitcoin, devenez membre du Parti Libertarien !
Le Parti Libertarien offre désormais la possibilité de se faire membre et de le soutenir financièrement à l’aide de la monnaie alternative Bitcoin. Résolument tourné vers l’avenir, nous sommes le seul parti de Belgique à offrir cette possibilité. Le Parti Libertarien plaide pour la fin du monopole public sur les monnaies et une ouverture de la production de monnaie aux acteurs privés. Ainsi apparaîtront des monnaies saines qui répondent aux besoins des agents économiques et non à ceux du gouvernement. L’apparition de la monnaie numérique est un premier exemple du dynamisme qui peut naître de la liberté monétaire. Nous souhaitons soutenir cette innovation.
La cotisation de membre permettra d’assister à notre assemblée générale qui se tiendra ce lundi 11 novembre 2013 à la Faculté des Sciences, 2 rue Grafé à 5000 Namur. A cette occasion, le Parti Libertarien approuvera le programme pour les élections de mai 2014. Tous les membres en ordre de cotisation à ce moment pourront y participer.
Pour devenir membre, rien de plus simple :
Nous prévenir par mail du transfert de 0,2 BTC à l’adresse
1LBjY5Ye9h1UF5mm6WLfaYFDrAprhSqkqd
Ou effectuer un versement bancaire de 25 EUR avec en communication “adhésion 2013 (+ vos nom et prénom)” sur le compte du Parti Libertarien
BE29-3631-1973-9264
BIC BBRUBEBB
A partir d’un versement de 0,4 BTC ou 50 EUR, vous acquérez la qualité de membre bienfaiteur.
 

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