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Disparition d’un patron aimé : Jack Welch s’en est allé

Il avait reçu les titres de « manager du siècle » pour Fortune  ou de « PDG le plus admiré du monde » pour le cabinet PwC. L’homme est finalement mort à l’âge de 84 ans.

La légende du management a dirigé pendant plus de 20 ans le conglomérat General Electric, de 1981 à 2001. L’entreprise est passée sous sa direction d’une capitalisation boursière de 12 milliards de dollars, à plus de 410 milliards, en en faisant à l’époque l’oeuvre de Thomas Edison l’entreprise la plus valorisée du monde, même si elle est aujourd’hui largement dépassée par les géants de la tech. L’industrie américaine dominait alors Wall Street et le monde.

 Le conglomérat GE s’était étendu alors  de l’énergie bien sûr, à la chimie, en passant par la santé,  les médias ou l’aéronautique, mais le patron exigeant ne supportait pas qu’une de ses activités ne soit pas numéro un ou numéro deux et il fallait alors restructurer ou se retirer. Son leitmotiv le plus connu était le fameux « Répare, ferme ou vends ». En vingt ans, il procéda à près de 1000 acquisitions ou cessions d’activités.

Mais Jack Welch, c’était surtout un style de management apprécié des Américains, très pragmatique dans la maîtrise des coûts et de ce qu’il demandait à ses équipes.  Ce qui lui a valu le surnom un peu péjoratif de « bombe à neutrons » dans les suppressions d’emplois qu’il pouvait mettre en place. Également repérée sa capacité à se défaire des éléments les moins performants sans ménagement. 

Mais le rôle du patron, pour lui et que l’on retrouve dans les nombreuses mémoires qu’il a écrites, c’était de communiquer à ses salariés son envie de réussir et sa confiance. 

Aujourd’hui, General Electric n’a plus l’aura qu’elle avait dans  les années 2000. La crise de 2008 et l’avènement de la tech ont fait plonger General Electric dans les reliques industrielles.

Céline lhomme

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