Vudailleurs.com

Économie productive, économie contributive par Geneviève Bouché

L’hypothèse  de base est nouvelle. Il s’agit d’accepter pleinement la nouvelle économie  immatérielle construite sur les données. Mais cette économie est actuellement centrée,  par les GAFA, sur le profit à court terme et  le paradigme utilitariste. Et pour nous, en Europe,  il  est  inutile  de «  courir  après  » les  acteurs actuels de  la Silicon Valley. Ce serait un combat d’arrière-garde. 

Mais  il  s’agit  au contraire  d’innover en  comprenant  qu’un des  grands enjeux  de notre  XXIe  siècle sera la  réorientation  de l’économie  immatérielle  mondiale vers le bien commun  de tous  les citoyens  du  monde  et  de  Gaïa. 

Cet  ouvrage  nous montre des pistes possibles pour se préparer individuellement et  collectivement  à construire  ce  monde  de demain  qui  sera  pleinement  social  et  solidaire, qui sera  aussi totalement  dans  le respect  et  la  régénération  de  l’environnement. 

Et il y a de  nouvelles  voies qui s’ouvrent,  car l’économie  immatérielle  nous  offre de  nouveaux  outils pour  valoriser  l’économie contributive  en plus  de  l’économie productive,  qui  a été étudiée  par la « science  économique »  pendant des siècles. 

Qu’est-ce que cette  économie  contributive  ?  L’économie contributive est  le côté Yin,  plus  féminin  de l’économie mondiale,  qui  s’occupe  avant  tout  du  bien  commun des citoyens et  de l’avenir de l’Humanité et  de  la  planète. Elle comprend aussi  l’économie

symbiotique1  qui valorise tout  ce que  les  humains font  comme  travail pour éduquer les enfants,  s’occuper  des  plus âgés  de  la  famille, des  handicapés,  des  plus  faibles, des immigrés,  de l’environnement, etc. Hazel  Henderson, une amie futuriste anglo-américaine, avait  déjà dénoncé  en 1990 le silence de l’économie officielle vis-à-vis de la  Love Economy2  qui constituerait plus  de  50  %  des activités humaines. 

Comments

  • Geneviève Bouché
    février 12, 2022

    Merci Hélène Samson : je découvre les propos d’Hazel Henderson. Elle a sans doute inspiré les meneurs qui, à Dauphine dans les années 1975 ont organisé la séquestration pendant 24 heures de Jean Soulier, notre meilleurs professeur d’économie afin qu’il s’engage à nous proposer dans ses cours des vivions alternatives au modèle qu’il enseignait si brillamment.
    L’opération, déroulée dans la bonne humeur n’a pas donné de fruits, mais a enclenché chez moi une réflexion qui n’a jamais cessé de se prolonger.

Postez un commentaire

You don't have permission to register
error: Content is protected !!