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Gabon: Jean Ping a-t-il vraiment toutes ses chances?

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Au Gabon, l’opposition prépare la prochaine élection présidentielle. L’actuel chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, devrait être candidat à sa réélection mais on ne sait pas à qui il sera opposé. Il pourrait être sans doute opposé à un candidat unique pour toute l’opposition. C’est en tout cas la piste évoquée et même si pour l’instant, les critères permettant de choisir ce candidat unique ne sont pas encore fixés, plusieurs personnalités ont décidé, de porter leur soutien à Jean Ping. Ce pourrait donc être lui.

Sa carrière ministérielle commence le 26 février 1990, quand il est nommé ministre de l’Information, des Postes et des Télécommunications, du Tourisme et des Loisirs, de la Réforme du secteur parapublic, chargé des relations avec le Parlement, et porte-parole du gouvernement.

Il n’occupe que brièvement cet office avant de passer, le 29 avril 1990, à la tête du ministère des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, poste qu’il occupera jusqu’en juin 1991, puis à nouveau du 28 août 1992 au 24 mars 1994, pendant dix-neuf mois.

Le 25 mars 1994, il devient pour la première fois responsable du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, avant de devenir, le 30 octobre, ministre délégué auprès du ministre des Finances, de l’Économie, du Budget et de la Privatisation.

Il est pendant deux ans, du 27 janvier 1997 au 25 janvier 1999, ministre de la Planification, de l’Environnement et du Tourisme du Gabon avant de prendre à nouveau en charge le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, augmenté cette fois du portefeuille de la Francophonie, et avec le titre de ministre d’État. Il le reste jusqu’à son élection à la présidence de la commission de l’Union africaine, le 6 février 2008, poste qu’il occupe jusqu’au 15 octobre 2012.

C’est au cours de ce dernier mandat ministériel de neuf ans qu’il préside, en 2004 — 2005, l’Assemblée générale des Nations unies.

Le 1er février 2014, il annonce sa rupture avec le Parti Démocratique Gabonais (PDG) au pouvoir et en démissionne le 19 février 2014.

Il entre, depuis, en conflit ouvert avec le Président Ali Bongo Ondimba et s’attelle à l’unification des forces de l’opposition dans une structure appelée Front Uni de l’Opposition Pour l’Alternance (FUOPA).

Le 25 août 2015, lors d’un meeting politique dans la ville d’Oyem, il déclare se porter officiellement candidat à la candidature unique de l’opposition en vue de se présenter à l’élection présidentielle de 2016

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