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FLORENCE AMPHOUX: « NOUS FAISONS DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ »

A l’occasion du 30e anniversaire de la délégation FCE de l’Hérault que vous présidez, vous organisez du 13 au 15 septembre 2013 à Montpellier des rencontres et des débats autour du thème : Imaginons notre futur. A qui s’adresse cet événement ?

Il s’adresse tout d’abord aux 2 000 à 3 000 adhérentes de notre association Les Femmes chefs d’entreprises (FCE France). Il est ouvert également à toutes les femmes chefs d’entreprises de la région. Nous souhaitons faire connaître nos actions dans le cadre de cet événement qui compte des rendez-vous placés sous le signe de la convivialité. Nous espérons accueillir 350 personnes lors de la conférence économique organisée à l’Opéra Comédie.

Comment imaginez-vous le futur des femmes chefs d’entreprises ?

Nous voulons au travers de cette manifestation réfléchir à  cette question et mieux comprendre la crise et les mutations que nous vivons. La complexité des marchés financiers apparaît par exemple structurante pour le monde de demain.

Vous organisez un débat le 13 septembre autour du thème : Economie ou économies : l’heure des choix, auquel participent plusieurs personnalités. Comment est venu ce sujet ?

Il est né de réflexions spontanées d’adhérentes de notre association à l’occasion de la préparation de cet anniversaire. Le sujet correspond à leurs interrogations sur leur futur, sur les marchés financiers et leurs relations avec les banques. Sur la question par exemple de savoir pourquoi nous sommes plus ou moins accompagnées par les banques à l’heure actuelle.

Votre délégation compte un noyau d’une quarantaine de membres. Quels sont les profils de ces chefs d’entreprises ?

Nous représentons bien les secteurs économiques du Languedoc-Roussillon : des femmes sont chefs d’entreprises dans le BTP, la restauration, le monde du conseil ou de l’artisanat. Les profils sont variés, de la TPE d’une personne à la grande entreprise de cinquante salariés.

Comment votre association soutient-elle les femmes chefs d’entreprises ?

Tout d’abord par une réelle solidarité. Notre association propose une véritable entraide de nature psychologique. La devise de la créatrice de notre organisation est : ensemble, nous sommes invincibles. Nous faisons la promotion de l’entrepreneuriat au féminin et de la prise de responsabilité dans la vie économique au travers de mandats au sein de différentes instances patronales ou des CCI.

On parle du plafond de verre qui empêcherait les femmes d’accéder aux plus hautes fonctions dans l’entreprise. Mais n’y a-t-il pas également la difficulté de concilier vie personnelle et vie professionnelle ?

La capacité que les femmes ont de s’organiser et de concilier ces deux vies dépend de beaucoup de paramètres. Certains hommes sont d’ailleurs plus réceptifs que d’autres à ce que leur femme ait une vie très prenante. Cela n’est pas si vrai que cela, cette difficulté d’organisation.

Quel est selon vous le principal frein à  l’entrepreneuriat féminin ?

Il n’y avait pas auparavant d’entrepreneuriat au féminin. La direction d’entreprise n’était pas l’apanage de la femme dans le passé, mais on y vient. Des femmes ont un vrai culot et ont dépassé beaucoup d’obstacles, comme le regard des hommes, par exemple.

Hélène Samson

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