La Californie : genèse d’Uber et de ses problèmes…
La « gig-economy », l’économie des petits boulots, est née aux Etats-Unis et s’est propagée dans le reste du monde.
Mais le travail hyper-flexible, possible grâce aux nouvelles technologies, a également ses revers. Celle de la multiplication de petits boulots mal payés et de travailleurs non épanouis, non sécurisés. Les chauffeurs Uber par exemple, indépendants, se plaignent depuis longtemps des bas salaires et des longues heures de travail… la solution serait-elle de devenir salarié de ces mêmes entreprises ?
En Californie, lieu de fondation d’Uber, qui a son siège à San Francisco, les chauffeurs ont obtenu un changement de la législation du travail.
Un travailleur n’est désormais considéré comme un entrepreneur indépendant que s’il n’est pas sous le contrôle d’une entreprise pendant qu’il travaille, et s’il effectue un travail qui sort du « cours normal » des activités de l’entreprise.
Les plateformes s’organisent en proposant des aménagements sociaux. Mais qui dit salariés, dit cotisations, dit congés donc une hausse de coût du travail estimée à 30% qui engendrera aussi une hausse du prix final. Le consommateur acceptera-t-il de supporter cette hausse des prix ? Sans compter qu’Uber perd déjà des milliards de dollars par an et n’est toujours pas rentable.
Sahara cohen
Anonyme
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