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LA CONTINUITE DU POUVOIR ENARCHO-SOCIALISANT D’APRES MICHEL DE PONCINS AU SUJET DU NOUVEAU GOUVERNEMENT

 

Il est clair que la constitution du « premier » gouvernement Ayrault ne présage rien de bon pour le pays. La ruine acceptée, accompagnée, organisée, voulue peut-être par les pouvoirs énarcho-socialisants depuis des décennies va se poursuivre.

Au risque de lasser, énumérons quelques unes des manifestations de cette ruine sans ignorer qu’il en est bien d’autres : chômage récurrent en particulier des jeunes et des seniors, désindustrialisation, compétitivité en danger, impôts et charges insupportables, déficit chronique, justice en lambeaux, éducation nationale pratiquement détruite, grèves permanentes, retraites en déshérence, agriculture ruinée, endettement public en folie, faible durée du travail, salaires insuffisants, prospérité insolente des restos du cœur. Toutes ces manifestations de la ruine se recoupent étant à la fois conséquences et causes. Elles reflètent l’existence du Tout-Etat cause majeure de la ruine : rien ne peut fondamentalement bouger si le pouvoir s’occupe de tout, l’équilibre global est alors perpétuellement instable et sur la corde raide.

Le nombre des ministres

Un trait commun de tous les gouvernements, indépendamment de l’idéologie sous-jacente, est le nombre de ministres souvent inutiles. Ce nombre excessif reflète pour une grande part à la fois l’idéologie et la cupidité des camarades autour du butin étatique immense.

Ils sont 34 à présent : un chiffre pair s’impose désormais à cause de la parité ! Les précédents clament qu’ils étaient moitié moins nombreux. Nous n’en sommes pas sûrs : il y avait des secrétaires d’État et des sous-secrétaires moins coûteux mais tout aussi actifs. Chez Ayrault, nous prépare-t-on de ces sous-ministres ? Nous l’ignorons pour l’heure.

Avant de voir comment ce nombre même conduit à la ruine, examinons la liste pour déterminer les ministères superfétatoires

Au premier chef, le ministère de la culture. La culture est une affaire exclusivement privée : la nationaliser pour en faire une annexe de l’État entraîne que des cuistres nous imposent leurs films, leurs pièces de théâtres, leurs prétendues œuvres d’art… Les personnes qui veulent se cultiver doivent pouvoir le faire dans une totale liberté et sans être ponctionnées au préalable par un ministère. Le fait que cela existe depuis longtemps en France et ailleurs n’est nullement une excuse ; cette généralisation montre seulement la force implacable avec laquelle les parasites étatiques ne cessent de progresser.

Autre exemple : les PME. Les entreprises sont les seules à pouvoir créer de la richesse ; l’État quand il intervient dans l’économie ne peut qu’amoindrir voire annihiler la richesse. Parmi les entreprises, les PME ont une place de choix étant donné leur formidable potentiel d’emplois. Elles n’ont nul besoin d’aides, ni de lois ; leur seul souci est d’être libérées fiscalement et socialement. Les lecteurs habituels du flash savent ce que veut dire cette libération. Le nouveau pouvoir promet le contraire : impôts nouveaux et complications accrues dans le contrat de travail.

Ces PME verront plusieurs ministères « se pencher » sur elles. Certes, dans deux ministères seulement l’intitulé le souligne : artisanat et PME, mais plusieurs autres seront clairement appelés à se « pencher » avec de puissants verrous parfois. Il faut comprendre l’intensité de la ruine résultant de ce foisonnement ; plus il y a de ministères, plus il y a de recouvrements ; chacun perd un temps considérable pour défendre son territoire. Les malheureux porteurs de dossiers et la base souffrent délais, coûts et compromis douteu

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