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Le confinement permet, au mieux, de ne pas surcharger les services de réanimation qui n’étaient pas en mesure d’accueillir plus de 7000 ou 8000 personnes sous assistance respiratoire. C’est ce qui a été réussi en France depuis le 17 mars.

Certains pays, mieux équipés ou organisés, ont choisi de mettre en place un confinement moins strict, voire carrément léger. Les données permettent déjà aujourd’hui de dresser un bilan d’étape de l’efficacité des mesures prises.

Voici un indicateur indiscutable pour établir un classement entre les pays comparables et touchés par le coronavirus. En l’occurrence, nos voisins européens.

Il consiste à comparer le nombre de morts à la taille de la population pour en arriver à un ratio basique, avec le biais que comporte le nombre de morts comptabilisés comme malades du coronavirus.

Ainsi, dans les pays confinés, selon la John Hopkins University :
1. Belgique, confinée depuis le 18 mars, 5 400 morts (470.5 décès/1 million d’habitants) 

2. Espagne, confinée depuis le 13 mars, (plus de 23.000 morts (441/1 million d’habitants)
3. Italie, confinée depuis le 8 mars, (plus de 25.000 morts, 384/1 million d’habitants)
4. France, confinée depuis le 17 mars, (plus de 20.000 morts (296/1 million d’habitants)

Dans les pays non-confinés, à mesures moins strictes ou avec auto-confinement : 

1. Pays-Bas, pas de confinement – fermeture des lieux accueillant du public (3600 décès, 210/1 million d’habitants)
2. Suisse, auto-confinement, (1300 décès, 158/1 million d’habitants)
3. Suède, aucune mesure de confinement, (1500 décès, 149/1 million d’habitants)
4. Allemagne, confinement léger – plus de 5 800 décès, (55/1 million)

Selon ces chiffres, il y aurait moins de morts dans les pays non-confinés. 

Et si on parle de l’Asie et de micro-Etats, on arrive à des taux de mortalité relevant de l’exceptionnel : 

Singapour, plus de 12 décès ( 2/1 million d’habitants) et Taiwan n’a connu que 6 décès pour ces 23 millions d’habitants et n’a mis en place aucun confinement.