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« Le numérique, un phénomène sur lequel il faut surfer. Ainsi, tous les changements deviennent des opportunités » Guy Mamou-Mani, Co-Président Groupe Open

Le chiffre d’affaires 2020 du Groupe Open, qui est un acteur majeur des services du numérique et accompagne les entreprises et les organisations dans leur transformation industrielle et digitale avec une offre de bout en bout, IT et digitale, s’élève à 296 millions d’euros. Dans ce contexte toujours incertain, le spécialiste des services numérique confirme sa prévision d’un résultat opérationnel courant autour de 4% en 2020.

L’acquisition en novembre dernier de la société Neos-SDI contribue au chiffre d’affaires 2020 à hauteur de 2,5 millions d’euros. L’opération de LBO aussi est un succès, donnant de la marge à la société pour les 5 années à venir et plus

Parmi les atouts de Groupe Open : sa spécialisation dans le secteur bancaire et les services publics, autrement dit dans des domaines peu touchés par la pandémie, des secteurs dits « défensifs ». Ils ont continué à fonctionner. Mieux encore, ils accélèrent leur transformation digitale. « Ce qui se passe dans l’administration est une véritable révolution » confie Guy Mamou-Mani, Co- Président de Open « …et le meilleur est à venir car les changements ne sont pas encore à la hauteur de ce qu’attend le Président de la République, soucieux de moderniser les services publics. »

Pourtant, l’engagement de Open dans la santé ne date pas d’hier. Open a travaillé avec l’APHP, par ailleurs sur l’appli MyCurie, une application qui facilite la vie des patients de l’Institut Curie en leur permettant de retrouver des informations concernant leurs traitements et leurs rendez-vous, autant de projets réussis destinés à faire prendre le virage du numérique au secteur de la santé.

Pendant des années, alors qu’il était Président du Syntec Numérique Guy Mamou-Mani piaffait devant l’inutilisation de la masse de données considérable à disposition et le retard numérique de l’Hexagone à l’époque. « Dans le sillage du rapport Villani sur l’IA, cela bouge maintenant, notamment grâce à Stéphanie Combes, directrice du Health Data Hub. Il s’agit de travailler sur la création d’une plateforme des données de santé pour les mettre à disposition des organismes de recherche public ou privés.

Il est acquis que, grâce au numérique, d’une part, des services peuvent être facilités pour les patients, d’autre part pour les collectivités.

Sur un sujet un peu moins populaire, les amendes par exemple, le mode de paiement a radicalement changé dans beaucoup de communes : l’ANTAI, Agence nationale de traitement automatisé des infractions, a été l’une des premières entités publiques à se saisir du sujet. Aujourd’hui, il est parfois difficile de trouver une place de stationnement permise à Paris mais payer l’amende est d’une facilité déconcertante !

A la faveur de tels projets, le chiffre d’affaires de Groupe Open réalisé dans les services publics a augmenté de 3% à 19%. « Avec des fonctionnaires de plus en plus impliqués le numérique apporte des réponses dans toutes les administrations comme par exemple à la désertification des services publics » explique le Co-Président de Groupe Open avant d’ajouter : «  D’autres exemples à l’international tels que l’Estonie montre qu’il est possible d’aménager un dialogue numérique entre l’Etat et ses citoyens. »

Pour progresser, il fait accompagner la montée en compétences des personnels. Dans son livre « L’apocalypse numérique n’aura pas lieu » (Editions L’Observatoire), le dirigeant revient sur les étapes à franchir pour réussir la transformation numérique : « c’est comme devant un tsunami, soit on se met devant en construisant des murs et l’on va être balayé, soit on apprend à surfer et cela devient une opportunité » !

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