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Les célibataires se sentent toujours stigmatisés par la société

Plus d’une personne sur cinq âgée de 26 à 65 ans (21%) est célibataire en France, et une personne sur deux a connu au moins une période de célibat depuis sa première histoire d’amour, révèle une enquête rendue publique par l’Institut national d’études démographiques (Ined). S’il y a autant d’hommes que de femmes célibataires, la situation n’est pas vécue de la même façon, ni au même moment, par les deux sexes.

D’après cette étude, les femmes ont tendance à être plus jeunes lorsqu’elles entrent dans la conjugalité – et à en sortir plus rapidement – tandis que les hommes privilégient le célibat quand ils sont jeunes, optant pour une vie de couple plus tardive. Un premier point qui les différencie, mais ce n’est pas le seul. A partir d’un certain âge, la situation conjugale des hommes et des femmes prend une nouvelle fois une trajectoire différente.

 Le couple reste fortement associé aux idéaux contemporains du bonheur et de l’épanouissement personnel. » Voici la conclusion que tirent trois chercheuses, dans une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined), à rebours des représentations véhiculées par la société moderne.

Ce travail portant sur l’expérience du célibat dans la France contemporaine dresse en effet un redoutable paradoxe. Malgré l’accroissement des moments passés hors du couple, que ce soit au niveau global ou pour chaque individu au cours de son existence, la vie à deux reste un puissant idéal social.

Une perception très négative pour les célibataires à 30 ans

Enfin, ressort de l’article un « âge critique » du célibat, entre 30 et 34 ans. Dans cette tranche d’âge, qui est aussi celle où l’on trouve le nombre le plus faible de célibataires, le fait de vivre seul est perçu de façon largement négative. Seuls 22 % des hommes et des femmes présentent alors leur célibat comme choisi, contre 46 % pour les femmes en général et 34 % pour les hommes.

« La situation de célibat semble d’autant mieux vécue qu’elle est partagée par les pairs. À l’inverse, elle apparaît moins satisfaisante lorsqu’elle est peu courante », avancent les chercheuses en guise d’explication.

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