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Mariée depuis 2014, c’est son père, René Leucart, élu de la ville de Woippy, qui a célébré le mariage. Mère de trois enfants, à 41 ans Anne-Catherine Leucart-Tarrats n’a rien d’une femme politique classique. Candidate suppléante de Marie-Jo Zimmermann (députée LR de la 3ème circonscription de Moselle) pour les élections départementales de mars 2015, elle conjugue aussi son propre métier avec sa passion.

Quand elle doit se décrire, Anne-Catherine se dit « d’un naturel sensible et dans l’empathie », ce qui explique pourquoi elle s’est tournée vers son métier : infirmière libérale. Elle exerce ainsi à Metz depuis 2004. A ses heures perdues, elle fait marcher sa plume pour vivre sa passion : l’écriture. Elle a d’ailleurs récemment publié chez Frensch Vallée Éditions son premier roman « La Pivoine rouge », une histoire romantique qui débute par des échanges épistolaires sur les réseaux sociaux. Son livre, bien que déjà disponible dans plusieurs magasins à Metz, Yutz ou Longeville-lès-Metz, ne sera en vente dans les librairies que l’année prochaine. On ne peut pas non plus oublier sur ce portrait de parler de l’implication d’Anne-Catherine Leucart-Tarrats dans l’association humanitaire Bon cœur bonheur sans frontière qui collecte des vêtements et tout autre objet pour les plus démunis. Elle en est d’ailleurs la présidente. Les bénéfices de son roman seront reversés à deux associations messines « Un rêve, un espoir » et « couleurs gaies ».

Difficile d’imaginer qu’avec autant d’activités, la jeune femme fasse aussi partie de la politique. Pourtant, on la retrouve bel et bien en début d’année 2015 comme suppléante de la députée LR Marie-Jo Zimmermann lors des élections départementales de mars 2015. A l’époque, s’appuyant sur ses nombreuses activités, elle se définit alors comme un « relai extrêmement efficace » «sachant que la compétence sociale représente près de la moitié du budget » . Son père était une figure du parti socialiste en Moselle, élu 18 ans conseiller régional de Lorraine, adjoint au maire de Metz. Étant le président de la fédération PRG de Moselle, il parait inévitable que la fille ne reçoive pas,ne serait-ce qu’un minimum d’attrait pour la politique. A l’âge de 6 ans, elle rencontre François Mitterand lors d’un meeting organisé par son père. Si sa présence parmi les politiciens est plutôt discrète, on retrouve toutefois son nom sur la liste Une ambition pour Metz (UD) lors des élections municipales 2014. Ayant fait le choix d’être en dernière position sur cette liste, elle ne sera pas élue. Pourquoi la dernière ? « Quand les citoyens se penchent sur  une liste de 55 personnes, ils retiennent la première et la dernière » dit -elle avec humour. Voilà donc une femme de terrain, proche d’une députée. Un binôme qui fonctionne bien.