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Les femmes providentielles du Liban

Alors que le pays est en proie à la révolte de la rue, qui pour prendre la tête du pays demain ? Et pourquoi pas une femme.

Les femmes en politique ne sont pas monnaie courante au Liban, mais quelques-unes ont déjà, dans des gouvernements précédents, pris des places d’importance.

Le gouvernement démissionnaire d’Hassan Diab était pourtant l’un des plus féminins qui n’a jamais existé dans le monde arabe : 6 femmes sur 20 ministres.

Parmi elles, on retrouvait Manal Abdel Samad, une des premières à démissionner après l’explosion. En charge de l’Information, elle a pourtant étudié le système fiscal libanais lors de son doctorat à la Sorbonne. Consciente que le changement au Liban passera de fait par l’Economie, elle pourrait contribuer à remettre un système usé et corrompu à plat.

 

Raya Haffar El Hassan, dans le dernier gouvernement de Saad Hariri, a été la première femme à hériter du portefeuille de l’Intérieur – il y avait en tout 4 femmes sur 30 ministres. Elle s’était faite remarquer en prenant position en faveur du mariage civil, encore interdit dans ce pays du Proche-Orient. Avec un profil économique, elle s’était déjà occupée des finances du pays en 2009, toujours choisie par Saad Hariri. Femme politique d’une cinquantaine d’années, elle pourrait maintenant s’affranchir de son ancien mentor et diriger le pays. Il pourrait y avoir du changement avec elle.

 

Enfin, hors du champ politique, d’autres femmes pourraient émerger. Dans l’hypothèse que l’homme d’affaires Carlos Ghosn s’implique dans la vie politique de son pays, il pourrait s’entourer d’un cercle qui a sa confiance, et pourquoi pas sa fille, Caroline Ghosn, entrepreneure et porteuse de voix de la génération Y, une génération demandeuse de changement.

Lucie Sadr

Comments

  • Anonyme
    août 25, 2020

    3

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