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Les « Panama papers » sont encore l’occasion pour notre président François Hollande de confirmer la tendance de l’état Français à une dérive totalitaire.Par Jacques Ernewein

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En effet, si les citoyens d’un pays sont tenus de payer l’impôt, celui-ci doit être utilisé pour les dépenses « normales » et parfois « extraordinaires » nécessaires à la vie du pays. En contrepartie, les citoyens doivent obtenir  des valeurs comme la sécurité intérieure et extérieure et la justice. D’une façon générale la soumission à l’impôt doit être consentie par les citoyens. Sous la monarchie déjà, à partir de Philippe le Bel, les Etats Généraux décident de l’impôt, progressivement, sous l’influence de l’absolutisme français, la prépondérance des Etats Généraux s’efface, mais la théorie du consentement demeure.

 

Les révolutionnaires de 1789 ont une doctrine de l’impôt, fondée sur le respect du droit de propriété. L’article 14 de la Constitution dit « Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ». Par cet article, la France rejoignait le parlementarisme anglo-saxon fondé un siècle plus tôt sur le principe du consentement à l’impôt. Or on s’éloigne de plus en plus de ce principe directeur par le biais malsain de l’état-providence. Cet état depuis 70 ans dépense sans trop se soucier des recettes et depuis plus de 40 ans accumule annuellement les déficits bénéficiant en cela de la conjonction des politiques monétaires laxistes au niveau international et européen. Cependant, les représentants français ont signé des traités qui limitent les déficits, mais ils ne les appliquent jamais, à l’image du barbier qui rase gratis … demain ! Cette contrainte qu’il n’applique jamais à ses actes, l’état français l’oppose volontiers à ceux de ses citoyens (sujets) auxquels il dénie le droit d’agir en bon père de famille en plaçant l’argent qu’ils ont gagné sous les cieux les plus cléments possible. Il est bien entendu que je ne défends pas ici le vol et les gains criminels.

 
 

Il serait agréable que l’état prenne conscience des progrès qu’il doit faire pour essayer de devenir le mieux-disant en se soumettant à la concurrence des autres pays, nos voisins, qui ne sont pas tous des enfers sociaux comme nos élites le répètent à l’envi.

 

Il est admis de faire ses achats auprès du mieux disant, mais l’état-providence, au-dessus des lois semble-t-il, refuse ce discernement aux Français et prétend par là que leur propriété n’est pas réelle,  mais qu’elle est d’abord celle de l’état Français. Je vois là une dérive totalitaire.

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