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Les robots tueurs : Un débat qui divise les Nations Unies

L’intelligence artificielle est de plus en plus présente sur les champs de batailles, il est nécessaire de se prémunir contre l’utilisation de « robots tueurs ». Pour l’heure, ces armes d’un nouvel âge n’existent pas vraiment ou de manière partielle. Mais le jour où elles entreront de plain-pied dans l’arsenal militaire – une perspective probable – il paraît impératif qu’elles obéissent à des règles contraignantes robustes qui prescrivent un contrôle humain permanent. C’est ce à quoi les Etats parties à la Convention sur certaines armes classiques, réunis du 13 au 17 décembre à Genève, devraient s’atteler. L’intérêt commun semble peu peser face au cynisme et aux égoïsmes nationaux.

Le vrai problème causé par ces « robots tueurs » est leur éventuelle autonomie de décision. Les robots, les drones, sont déjà déployés sur les champs de batailles mais les cibles sont définies par l’homme, et le tir est déclenché par l’homme. Dans leur rapport, les deux députés affirment qu’« en aucun cas la décision de tir ne pourrait être confiée à un système autonome »« Le chef militaire serait alors dans l’impossibilité d’évaluer la menace, et de mettre en balance sa connaissance du milieu et des règles d’engagement ainsi que la situation tactique d’ensemble », insistent-ils. « Un Terminator », l’expression revient plusieurs fois dans le rapport, serait une machine qui choisit seule sa cible, et qui choisit seule de l’engager.

La campagne « Stop killer Robots », qui rassemble près de 180 ONG, dont des grands noms comme Human Rights Watch ou encore Amnesty International, vient appuyer plusieurs dizaines de pays, qui souhaitent l’interdiction totale de ces armes.

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