Les vidéos du Stade de France : l’incompétence générale ou la volonté de cacher quelque chose ?
Les faits : Aucune autorité n’a demandé dans le délai légal de sept jours la conservation des images de vidéosurveillance, tournées le soir de la finale de la Ligue des champions. Elles ont donc été supprimées.
Après avoir montré au monde entier que la France ne pouvait pas accueillir une compétition internationale, nouveau fiasco sur le suivi de l’affaire.
Nouveau rebondissement dans les suites de l’enquête sur les violences au Stade de France lors de la finale de la Ligue des Champions le 28 mai dernier. On a appris que les vidéos de surveillance du stade de cette soirée avaient tout simplement été effacées.
La bombe a été lâchée jeudi au Sénat par l’un des représentants de la Fédération Française de Football.
Retranscription de l’audition :
Le directeur des relations institutionnelles de la FFF : Les images sont disponibles pendant 7 jours. Au bout de 7 jours, elles sont automatiquement détruites, et la seule façon c’est qu’on aurait dû avoir une réquisition pour les fournir aux différentes populations.
Question d’un sénateur : Réquisition qui n’a pas eu lieu ?
Le directeur hoche alors la tête. Un mouvement qui en dit long.
Le chaos au Stade de France a choqué le monde entier. Et les autorités n’ont pas demandé la vidéo-surveillance du Stade. Depuis les images ont été effacées automatiquement par le système informatique.
Les caméras sont situées à des endroits stratégiques. Elles filment les gradins, les escaliers mais aussi les abords immédiats des tribunes. Il y a en 220. Aujourd’hui inexploitables.
Question légitime : le raté est-il commandé par les politiques ?