Vudailleurs.com

LIVRE: FAUT-IL AVOIR PEUR DE LA LIBERTE ? THIERRY FALISSARD

 

 

 

 

 

Avant-Propos Le libéralisme est-il une menace planétaire au même titre que le seraient le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste ou la prolifération nucléaire ? Est-il dépourvu de toute éthique au point d’abandonner chacun d’entre nous au jeu aveugle des forces du marché ? Ne laisse-t-il pas chaque personne livrée à elle-même en détruisant tout lien collectif ? Faut-il intervenir vigoureusement pour en limiter les dérives ? La sagesse populaire dit que « la peur n’évite pas le danger », aussi il serait utile d’analyser ce « danger », en allant jusqu’à sa racine. C’est ce que ce com-pendium tente de faire, à partir d’un exposé concis du « noyau dur » du libéralisme et des conséquences qui en résultent.

Le lecteur jugera de lui-même si cette peur, en définitive, est réellement justifiée. Car il est facile de mettre en accusation le libéralisme en lançant une contre-vérité, un slogan aguicheur, qui fera appel aux sentiments plus qu’à la raison. Il faut cependant du temps et une méthodologie adaptée pour répondre, en développant un raisonnement qui se tienne, à un discours réducteur qui voit le libéralisme là où il n’est pas, ou le refuse là où il apporterait la solution. Ce parcours offrira une vue très synthétique de la pensée libérale dans plu-sieurs de ses aspects, y compris (et surtout) les plus contestés. L’auteur cherche à illustrer que la préoccupation du libéralisme est avant tout d’ordre éthique, et non seulement économique comme beaucoup le pensent. Il espère que le lecteur en appréciera le caractère essentiel, en même temps que l’aspect révolutionnaire, souvent méconnu

Thierry Falissard, 53 ans, ingénieur des Ponts de formation, a fait toute sa carrière dans l’informatique, en se spécialisant sur les mainframes, ce qui lui vaut le titre de dinosaure (il rappelle à ce propos que les dinosaures ont dominé le monde animal pendant des dizaines de millions d’années, alors qu’en comparaison Karl Marx ne domine le monde politique français que depuis près d’un siècle et demi). Comme informaticien, il écrit beaucoup : brochures, manuels, études, logiciels, bogues, etc. Son évolution vers le libertarisme s’est faite lentement au cours des années 90 et 2000, en approfondissant un questionnement philosophique, économique et éthique, en consultant certains sites web précurseurs (ceux de Faré, Hervé de Quengo, Hervé Duray, etc.), puis en lisant les auteurs : Pascal Salin, François Guillaumat, Bertrand Lemennicier, Hans-Hermann Hoppe, Ruwen Ogien, etc. Après avoir été aussi un dinosaure de Wikipédia, il participe au projet Wikibéral depuis ses débuts. Il tient un blog rarement mis à jour et publie de rares articles dans Contrepoints et dans le Québécois libre. Favorable au reichmanisme non tempéré, il a longtemps participé à un blog imprécateur et frénétique : « Quitter la sécu ». Il quitte la France en 2010 pour s’installer en Suisse, persuadé que la France et la zone euro vont vers une inéluctable faillite et/ou un délire totalitaire (les deux étant déjà bien avancés), et qu’il lui faut donc sauver ce qui peut encore l’être. En Suisse, il soutient le projet de franc-or qui permettrait d’éloigner l’hydre inflationniste et de revenir à l’étalon-or, une relique prisée par les barbares du passé et du futur. Il pense qu’après la naissance de son arrière-arrière-petit-fils le libéralisme aura une chance en France, mais il n’y mettrait pas sa main (visible) à couper… Il nous propose de finir sur quelques citations préférées : – La peur de la liberté est-elle autre chose qu’une peur de soi-même ? – La “dépense publique” est une vache sacrée ; le contribuable est une vache qu’on trait. – Le marché de la stupidité humaine recoupe pour une très large part un autre marché : le marché politique. – Le monopole public n’a pas le pouvoir magique d’échapper aux lois de l’économie : il peut seulement donner l’illusion de la gratuité ou des coûts bas en favorisant les uns au détriment des autres, par la coercition fiscale et la redistribution, en cachant au maximum la réalité des coûts.

Postez un commentaire

You don't have permission to register
error: Content is protected !!