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L’œil de la femme à barbe présente « Les Mondes magiques »

Les Mondes magiques – Collectionneuse – comme son mari Pascal Aubier – d’objets d’art africain et « primitif », Sophie Sainrapt ne renie aucunement l’influence que les Arts premiers exercent sur son travail et l’inspiration qu’elle en retire.

En 2013, elle publie Éros noir, une série de gravures au carborundum imprimées par l’atelier Pasnic à Paris. Elles sont réunies dans un livre de bibliophilie édité par Pasnic, accompagnées des textes de ses amis anthropologues Jacques Lombard et Michèle Fiéloux.

En 2017, revenant de Chine par cargo mixte, elle profite du voyage pour travailler. Jacques Lombard lui a en effet confié son livre Andolo, l’art funéraire sakalava de Madagascar (avec Sophie Goedefroit chez Biro éditeur, 2007). Elle réalise 17 dessins au pastel inspirés de ses photographies en noir et blanc.

Plus tard la même année, elle se précipite au Musée du Quai Branly pour visiter l’exposition Picasso Primitif (sous le commissariat d’Yves Le Fur). Déjà très admirative de l’artiste, le sujet ne pouvait que la passionner. Elle tombe sous le charme, son imagination s’enflamme et elle « croque » 27 masques et sculptures dans un carnet de dessins. Enfin, elle décide de réunir la série Éros noir, les masques primitifs et l’art funéraire sakalava dans un même ouvrage qui s’intitulerait Les Mondes magiques ; l’édition en est confiée à L’œil de la femme à barbe, dans la collection L’œuvre contée.

C’est à l’écriture polissonne et pleine d’humour de Marie Delarue que sont confiées les gravures d’Éros noir, pour un conte érotique, exotique et impertinent. À Jacques Lombard, qui maîtrise le sujet sur le bout de la plume, sont destinés les sakalava. Voici un conte contemporain et éternel sur la vie et la mort, le souvenir et l’amitié. Enfin, c’est à Pascal Aubier que revient le plaisir d’inventer un récit sur mesure pour les masques primitifs, une histoire de familles trans-culturelles, post-colonialiste et philosophique.

 

L’exposition – Comme pour les autres ouvrages grand public qu’elles ont publiés ensemble, la sortie officielle du livre donnera lieu à une grande exposition des œuvres. En effet, aimant traiter ses sujets de prédilection selon différentes techniques, Sophie a déjà réalisé – à partir de ses dessins originaux – des grandes peintures sur papier, des gravures et des céramiques peintes ou traitées selon la technique antique du sgraffito. Créée par un collectionneur amateur du travail de Sophie Sainrapt, la toute nouvelle galerie Jyb’Art à Levallois-Perret lui confiera son inauguration, en partenariat avec la galerie nomade L’œil de la femme à barbe.

Ainsi ces Mondes magiques – important ensemble d’œuvres réunissant l’univers « primitif » de l’artiste – se déploieront sur deux étages, trouvant naturellement leur place dans les différents espaces.

 

Sophie Sainrapt est née en 1960. Parallèlement à une carrière dans la haute administration, elle se forme à la peinture et à la sculpture chez Hashpa et Alain Marie avec qui elle découvre le métier, le vrai. Son expression artistique se tourne essentiellement vers la représentation du corps féminin. En 1999, elle s’initie à la céramique et elle y consacrera bientôt une partie de son talent. Au début des années 2000, grâce à la rencontre de Pascal Gauvard et Nicolas du Mesnil du Buisson, fondateurs de l’Atelier Pasnic, Sophie découvre la gravure et le carborundum. Elle grave son premier ouvrage de bibliophilie à partir des poèmes érotiques de Verlaine. Suivront une vingtaine de livres d’artiste – gravures chez Pasnic et dessins avec les éditions Le Renard pâle. Plusieurs séries de lavis, peintures et fusains déclineront son thème favori : les femmes. Des dizaines d’expositions personnelles et collectives en salons et en galeries – en France comme à l’étranger – jalonnent son parcours, montrant peintures, dessins, gravures et céramiques, dont deux en Chine en 2017. Plusieurs de ses œuvres ont rejoint des collections publiques.

L’œil de la femme à barbe

 

SOPHIE SAINRAPT : peintures, gravures, céramiques     Exposition des œuvres et sortie officielle du livre du 19 mai au 20 juin 2021

Textes  : Pascal Aubier, Marie Delarue, Jacques Lombard Vernissage mercredi 19 mai de 15h à 20h30

Rencontres et signatures les week-ends à partir de 15h Ouverture du mardi au samedi 14h/20h – dimanche 14h/19h
En partenariat avec Jyb’Art Gallery, à l’occasion de son inauguration – 27 rue Jules Guesde, 92300 Levallois-Perret

 

Contact : L’œil de la femme à barbe • Galerie nomade • Éditions d’art • https://loeildelafemmeabarbe.fr

Comments

  • Anonyme
    juin 6, 2021

    5

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