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Marie-Madeleine Mborantsuo : « les Cours constitutionnelles sont des instruments fondamentaux »

La décennie 1960 a été marquée en Afrique par des systèmes reposant sur le parti unique. Depuis les années 1980, le souffle de la démocratie pluraliste a suscité de nombreuses modifications constitutionnelles.

De ces changements une idée centrale domine: l’émergence de l’État de droit respectueux du pluralisme et des libertés. Mais une telle mutation ne se fait pas en un jour. L’édifice a besoin d’affermir ses fondations. Les Cours constitutionnelles sont à cet égard des instruments fondamentaux pour permettre à l’État de droit de s’imposer.

 Marie-Madeleine Mborantsuo insiste sur la double fonction remplie par les Cours constitutionnelles. S’il est indéniable que le contrôle de constitutionnalité est pour les Cours constitutionnelles africaines la fonction essentielle qui conditionne l’établissement de l’État de droit, il est tout aussi fondamental de convenir que les Cours constitutionnelles africaines assurent un certain nombre d’autres fonctions complémentaires mais non moins essentielles, comme le contrôle de régularité des élections et que la réalisation de l’État de droit ne peut s’opérer que par le dépassement du contrôle de constitutionnalité.

Ce livre est un véritable bréviaire du nouveau droit constitutionnel africain

Marie-Madeleine Mborantsuo est née le 18 avril 1955 à Franceville (Gabon), est une magistrate gabonaise. Elle est présidente de la Cour constitutionnelle depuis sa création en 1991.

Anne sophie Lemoine

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