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Nicolas Sarkozy et les affaires de l’UMP: Patrick Buisson,l’ennemi commun qui tombe à pic

 

Des enregistrements clandestins de Patrick Buisson, aux présumés arrangements de Jean-François Copé en passant par les écoutes de l’ancien chef de l’État, la droite connaît une période dévastatrice. Et si justement, ces « affaires » lui permettaient de sortir de la léthargie idéologique dans laquelle elle est plongée depuis près de 2 ans ?

La droite est en crise. Une crise idéologique qui n’a pas débuté mercredi 5 mars avec les révélations du « Canard enchaîné ». La crise est profonde. La droite souffre évidemment, d’un manque de leadership. Chacun se voit un destin présidentiel.

Mais lorsque les leaders sont légions, il est facile de deviner que le niveau n’a pas subitement grimpé : la droite pullule de petits chefs plus que de grands leaders.

La droite dans un semi coma

L’émergence d’un chef repose d’abord et avant tout sur une vision de la France. Tant que la droite n’aura pas choisi son camp, elle devra assumer des rebondissements, des renoncements et des arrangements qui ne sont pas l’image de ce que les uns et les autres attendent du premier parti de France.

Depuis le 6 mai 2012, et même avant diront certains, deux visions s’affrontent à droite. Certains considèrent que le tournant droitier de l’ancien chef de l’État a été trop tardif pour permettre la victoire. D’autres estiment, que ce tournant a empêché le candidat de rassembler un centre vital pour un nouveau mandat à l’Élysée.

Cette double interprétation de la défaite de l’ancien chef de l’État a plongé la droite dans un semi coma d’où elle ne sort que par intermittence.

Les événements de la semaine dernière offrent une opportunité unique à la droite de remettre le parti dans le droit chemin.

Patrick Buisson : tous contre un

La disparition des radars de Patrick Buisson et de ses thèses signe la première victoire idéologique de la droite depuis longtemps. Après des années d’hésitations, la droite découvre que sa matrice et son destin, n’est pas celui du gourou de l’alliance des droites. La droite c’est, certes, une façon de penser mais c’est aussi une façon de faire.

L’écœurement qui traverse la droite après les manœuvres de Patrick Buisson est une forme d’unanimité rarement atteinte ces derniers temps à droite.

Son retrait du jeu permet à ceux qui ont sérieusement l’étoffe d’un leader de continuer la tête haute. L’ancien chef de l’État pourra revenir dans le jeu en expliquant avoir été trahi (suite logique du « j’ai changé » de 2007) ayant de fait, après quelques hésitations, tranché entre une droite dure et une droite ouverte.

Puis, les Fillon et Juppé pourront savourer la mise à l’écart de celui qu’ils ont toujours combattu pour valoriser une certaine rectitude de vue. La droite, n’en déplaise à certains, vient donc de vivre une semaine salvatrice. Elle a retrouvé une ligne politique et repositionné ses leaders.

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