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«Vous voulez investir en maximisant les rendements et en diminuant les risques ? Il y a un nouveau gouvernement québécois prêt à vous accueillir à bras ouverts ». Ce sont les paroles du Premier ministre de la province du Québec, François Legault en début d’année. Et le Québec se porte particulièrement bien. En cette période de forte croissance (2,6%) et de plein emploi (5%), la phrase est encore plus vraie fin 2019. Et les populations qui manquent sont justement des travailleurs parlant français et qualifiés. Des entrepreneurs oui, mais aussi des postes à pourvoir dans le secteur des ventes, services à la personne, santé.

Le Canada, c’est le mythe de l’eldorado de l’emploi mais aussi de la fiscalité. Moins lourde qu’aux Etats-Unis et bien sûr qu’en France (taux d’imposition de 15% sur les bénéfices et des charges patronales moins lourdes) et un système d’équivalence, notamment dans la couverture santé ou chômage, pour les expatriés.

Mais y a-t-il une ambition cachée derrière cette volonté d’immigration ? Un rapport canadien, baptisé « l’initiative du siècle » et publié en 2016, proposait de tripler la population du Canada, pour la porter à 100 millions d’habitants d’ici 2100. C’est vrai que le Canada, malgré sa superficie, compte 37 millions d’habitants, alors que son voisin américain en dénombre 330 millions.