Vudailleurs.com

PRESIDENTIELLE 2017: ALAIN JUPPE EST LE CANDIDAT PREFERE DES SYMPATHISANTS

 

Alain Juppé affirme avoir voté pour Alain Krivine lors de l’élection présidentielle de 19694. De 1972 à 1976, il est en poste à l’Inspection générale des finances. Il est notamment chargé de la vérification et des enquêtes dans les organismes assujettis au contrôle de cette administration (services financiers, offices HLM, services culturels de la France à l’étranger, entre autres), puis est chargé de mission auprès du chef de l’IGF à partir de 1975. En 1976, il devient collaborateur de Jacques Chirac, alors Premier ministre, en tant que chargé de mission, puis conseiller technique au ministère de la Coopération, jusqu’en 1978. Adhérent du Rassemblement pour la République (RPR) dès sa fondation par Jacques Chirac, en 1976, sur la base de l’ancien mouvement gaulliste UDR, il en est délégué national aux études de 1977 à 1978.

En 1978, il se présente, sans succès, aux élections législatives dans la 1re circonscription des Landes (Mont-de-Marsan et ses environs), en tant que candidat du RPR. Il est battu par le député sortant socialiste, Roger Duroure. L’année suivante, il prend la présidence de la fédération départementale RPR des Landes, et ce jusqu’en 1984. Il travaille, ensuite, aux côtés deJacques Chirac à la mairie de Paris et devient l’un de ses plus proches conseillers. En 1979, il est élu au conseil national du RPR, et est nommé adjoint à la direction des finances et des affaires économiques de la ville de Paris, dont il est le directeur de 1980 à 1981. Il est directeur adjoint de la campagne de Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1981. Par la suite, il anime avec Michel Aurillac le « Club 89 », tout juste créé au sein du parti chiraquien sous la forme d’un « laboratoire d’idées » chargé de « préparer un projet politique applicable dans l’environnement de 1989 », mais en réalité véritable « contre-gouvernement » chargé d’élaborer les programmes du parti pour les échéances à venir : les législatives de 1986 et laprésidentielle de 1988. Il est secrétaire national du RPR chargé du redressement économique et social de 1984 à 1986.

près le retour de la droite dans l’opposition, il devient secrétaire général (et donc le numéro deux) du RPR, de 1988 à 1994. Il mène conjointement avec Valéry Giscard d’Estaing la liste RPRUDF aux élections européennes de 1989, qui arrive en tête avec 28,88 % des suffrages exprimés et obtient 26 des 81 sièges à pourvoir. Néanmoins, Alain Juppé ne reste cette fois député européen que quelques mois, démissionnant le 15 octobre 1989 pour se consacrer à son mandat de parlementaire français, son rôle étant d’être une « locomotive électorale » sans l’objectif de siéger. Fidèle de Jacques Chirac, il assure le maintien du contrôle de ce dernier sur le parti face à la montée de contestations internes venant de jeunes « rénovateurs » mais aussi de poids lourds tels que Charles Pasqua ouPhilippe Séguin. Ainsi, aux assises du mouvement tenues au Bourget le 11 février 1990, sa motion (finalement soutenue par les « rénovateurs ») obtient la majorité avec 68,6 % des votes des militants (et donc 90 élus sur les 100 désignés directement par les assises nationales pour faire partie des 735 membres du conseil national, et 17 membres sur les 30 du bureau politique) contre 31,4 % à la motion Pasqua-Séguin, tandis que Jacques Chirac est réélu président à l’unanimité du conseil national. Il fait partie, avec Édouard Balladur ou Jacques Toubon, de ceux qui conseillent à Jacques Chirac de soutenir le « oui » au référendum sur la ratification du traité de Maastricht le 27 août 1992, le poussant à se mettre en porte-à-faux avec une majorité de membres de son propre parti qui, derrière Charles Pasqua et Philippe Séguin, font activement campagne pour le « non ».Alain Marie Juppé est le fils de Robert Juppé, sympathisant gaulliste et propriétaire agricole des Landes, et de Marie Darroze (19102004), issue d’une famille de métayers landais.

Après des études secondaires brillantes au lycée Victor-Duruy à Mont-de-Marsan (Landes), où il est récompensé en grec et en latin au concours général des lycées, il obtient son baccalauréat en 1962 à l’âge de 17 ans. Il entre en classe préparatoire littéraire au lycée Louis-le-Grand à Paris, et intègre, en 1964, l’École normale supérieure. Il obtient l’agrégation de lettres classiques en 1967 et étudie à l’Institut d’études politiques de Paris en 1968, puis à l’École nationale d’administration de 1970à 1972, après avoir accompli son service militaire de 1969 à 19702.

Postez un commentaire

You don't have permission to register
error: Content is protected !!