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Quand le politique déplait au marketing….

Nicolas Sarkozy voulait utiliser un « Kärcher » pour « nettoyer » les banlieues, Valérie Pécresse veut maintenant « le ressortir de la cave ». L’effet de comm ne passe pas auprès de la marque.

L’entreprise s’oppose carrément à l’utilisation de son nom par tout candidat de la scène politique.

Cela s’appelle une anthonomase, utiliser un terme linguistique qui désigne une marque, mais qui est entré dans le langage courant. Il n’est pas le premier à souffrir de ce processus. Aujourd’hui quand on demande un paquet de Kleenex par exemple on vous vend des mouchoirs d’autre marque, parce que Kleenex est assimilé au mouchoir au sens générique du terme. Pareil pour les stylos Bic.

Ce qui représente une perte de chiffre d’affaires pour ces groupes. Pour Karcher, les spécialistes estiment que l’impact pourrait être énorme.

Les entreprises n’hésitent pas à aller au tribunal pour défendre leurs droits. Cela peut aller jusqu’à la déchéance de marque prononcée par les tribunaux. C’est ce qui est arrivé par exemple à Aspirine, à l’origine une marque de Bayer.

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