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Travail et traite des enfants : c’est encore le cas

Les faits : Les ministres des États membres de la CEDEAO et bénéficiaires du Projet d’Appui à la Protection des Enfants Victimes de Violations de leurs droits (PAPEV)en charge du genre et de la protection des enfants devront travailler dans le sens d’une meilleure coopération pour davantage de résultats dans la lutte contre la traite des enfants au cours de la conférence de haut niveau qui les réunit ce 26 Mai 2022 à Banjul en Gambie.

Le 12 juin marque la journée mondiale contre le travail des enfants. En Afrique, beaucoup d’enfants sont toujours mis au travail très jeunes. Rien qu’en Côte d’Ivoire, plus de 800 000 enfants travaillent dans les plantations cacaoyères, selon une enquête de l’Université de Chicago réalisée en 2019.

90% des cas de travail d’enfant se font au sein même de la famille et riment souvent avec déscolarisation. Mais les mineurs proviennent aussi beaucoup de pays voisins comme le Burkina Faso et le Mali pour travailler dans l’une des plus grandes zones agricoles du pays. Dans ce cas-là, ce n’est pas du travail forcé mais de la traite : depuis le Burkina un réseau organisé amène les enfants en Côte d’Ivoire et les vendent aux agriculteurs qui en ont les besoins.

Le Cacao représente 14% du produit intérieur brut de la Cote d’Ivoire. C’est l’activité la plus concernée par le travail des enfants dans le pays.

Dans les villages de planteur, des brigades de lutte contre le travail des enfants tentent de sensibiliser les adultes. En visant les chefs de communauté, elles espèrent atteindre tout le village.

Selon les dernières estimations datant de 2019, 1 million 500 mille mineurs travailleraient encore dans le secteur du Cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.

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