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Ukraine : Macron appelle les Français à accepter de « payer le prix de la liberté »

Emmanuel Macron s’est exprimé, vendredi 19 août, lors de la cérémonie du 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var), qui avait été reportée en raison des risques d’orages et d’inondations. Le président français a dénoncé vendredi « l’attaque brutale » de la Russie en Ukraine et appelé les Français à « accepter de payer le prix de la liberté » face aux conséquences en Europe.

« Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d’âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l’adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs », a lancé Emmanuel Macron.

« L’attaque brutale lancée par Vladimir Poutine »

« Depuis l’attaque brutale lancée par Vladimir Poutine le 24 février dernier, la guerre est revenue à quelques heures de nos frontières sur le sol européen », a-t-il souligné, après s’être entretenu dans la journée par téléphone avec le maître du Kremlin de l’envoi d’une mission d’experts à la centrale nucléaire de Zaporijia, cible de bombardements récurrents qui laissent craindre un nouveau Tchernobyl dans le sud de l’Ukraine. Emmanuel Macron a appelé à avoir une « pensée pour le peuple ukrainien, qui résiste héroïquement aux assauts terribles de l’armée russe et de ses supplétifs ».

Le président avait déjà préparé les Français à une rentrée et un hiver difficiles, lors de son interview du 14 juillet, en raison des risques de pénuries d’énergie et de la flambée des prix induits par la guerre en Ukraine.

Il avait alors accusé la Russie d’utiliser le gaz comme une « arme de guerre » en limitant ses livraisons en riposte aux lourdes sanctions européennes la visant et appelé à « rentrer collectivement dans une logique de sobriété » énergétique.

Le géant gazier russe Gazprom a de nouveau annoncé vendredi une interruption de ses livraisons à l’Europe durant trois jours, pour des raisons de « maintenance », ravivant les craintes de pénurie en Europe.

Le chef de l’État, en vacances au fort de Brégançon sur la commune de Bormes-les-Mimosas depuis le 29 juillet, et la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne peuvent aussi s’attendre à une rentrée sociale compliquée, sur fond de hausse généralisée du coût de la vie.

Ils seront de retour à Paris au plus tard mercredi pour le premier conseil des ministres de la rentrée, avec en perspective plusieurs réformes délicates, de l’assurance-chômage aux retraites, à mettre sur les rails. 

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