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Camerone 2023 : Le Père Yannick Lallemand portera la main du capitaine Danjou

L’anniversaire de la bataille du 30 avril 1863 est célébré de manière solennelle partout où se trouvent des légionnaires.

À la maison mère de la Légion étrangère à Aubagne, ce sont 10 000 invités qui assistent chaque année à la cérémonie de commémoration. Pour le 160 anniversaire de la commémoration du combat de Camerone, le commandement de la légion étranger a choisi le père Yannick Lallemand, figure de la Légion étrangère comme porteur de la main du capitaine Danjou. Mais quelle est l’histoire du Père Yannick Lallemand ?

La grande histoire du père Yannick Lallemand

A partir de juillet 1958 l’aspirant de réserve Yannick Lallemand servit comme officier du contingent lors des évènements en Algérie, en tant que chef de section dans un commando de chasse (Kimono 36 ou K36.) Il s’y distingue rapidement et finit la guerre d’Algérie avec le grade de lieutenant de réserve titulaire de deux citations.

A l’issue de sa période militaire le séminariste devenu Lieutenant répond à l’appel de sa première vocation ; il est ordonné prêtre en 1963.

 Il choisit et embrasse la carrière d’aumônier militaire pour être est affecté au 4° REI où son charisme lui vaudra par la suite le surnom dans la Légion de « Le Padré »


En 1981 il quitte une première fois la Légion pour le 1er RCP de PAU, régiment qu’il aura à accompagner dans la douleur et dans l’épreuve lors du lâche attentat de Drakkar du 23 octobre 1983 à Beyrouth au Liban.

Malgré l’annonce entre temps de son affectation au 3ème RPIMa de Carcassone, il obtient de rester quelques temps à Beyrouth pour aider spirituellement les victimes de l’attentat ainsi que physiquement les secouristes. Il sera d’ailleurs cité pour son obstination dans la recherche des survivants.

Touché par le triste sort des militaires Tchadien qu’il avait côtoyés pendant ses séjours, il quitte en 1986 l’uniforme et l’armée française et devient aumônier catholique au sein de l’armée tchadienne. Il y restera pendant 10 ans.  En poste, il côtoie la misère et le dénuement, ce qui le renforcera dans sa foi et dans son abnégation au service des plus défavorisés.

Engagé dans sa nouvelle ‘Mission’, il fait du presbytère de Faya-Largeau son quartier général, d’où il rayonnera pour aller rebâtir l’église du désert….

« Nous avons reconstruit une vingtaine d’églises, écroulées ou détruites par les Libyens qui avaient d’ailleurs transformé celle de Faya en latrines. A Mao, nous avons commencé notre reconstruction avec deux fidèles et puis, j’ai vu l’Esprit Saint et nous nous sommes retrouvés à deux cents ».

Il revient en France en 1996 ou il servira pendant six ans dans la garnison de Montpellier puis celle de Castelnaudary au sein du 4ème Etranger. Il est atteint par l’âge de la retraite en 2002 mais poursuivra son ministère comme bénévole.

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