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Covid-19 : pas d’affolement pour les animaux domestiques

La semaine dernière, un chien a été testé positif au Covid-19, avec cela dit, une « faible positivité » et pas de symptômes. Sa maîtresse, en revanche, est bien infectée par le coronavirus Covid-19. Malgré le fait que chien testé ne présente pas de symptôme, il a été mis en quarantaine et les vétérinaires restent sur leur garde. Car le coronavirus présente une caractéristique certaine,  celle de sauter d’espèce en espèce dans certaines conditions, c’est ce qui l’a amené à muter du pangolin à l’humain.

Les chiens et les chats domestiques devraient en revanche rester épargnés et c’est très improbable que le virus apparaisse chez eux et qu’ils le retransmettent ensuite à l’humain.

 

Pourtant, le virus vient bien de l’animal. La chauve-souris, notamment, est connue pour abriter un grand nombre de coronavirus.

Dans certaines régions de Chine, la coutume veut que, des animaux dont on va se nourrir,  on les maintienne en vie sur les marchés pour les vendre vivants aux clients, comme cela se faisait autrefois en Europe avec les volailles où la poule était vendue vivante puis abattue à domicile. Inutile de dire que les conditions sanitaires ne sont pas franchement au rendez-vous.

Il ne s’agit pas de « racisme » envers les Chinois que de dire ça, mais d’expliquer la différence culturelle qui persiste dans ce pays et peut-être ailleurs dans le monde dans d’autres pays. Ce sont des habitudes alimentaires risquées qui, d’une certaine manière, sont aussi dangereuses qu’elles l’étaient pour nous à l’époque.

Annie de lhomme

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