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Dirigeants : La créativité ne peut pas être quantifiée et modélisée par des algorithmes par Patricia Gleville

Nombre de grands dirigeants, comme les artistes de renom, doivent apprendre aussi bien à révéler ce qui est inexploité en eux que surmonter les échecs et les pertes auxquels la vie les confronte : d’argent, de confiance en soi et dans les autres, d’espoir en l’avenir…Leur cuirasse de façade ne peut être qu’un leurre, non protecteur en cas de tempête.

Parce qu’ils n’ont pas été habitués à reconnaître et à montrer qu’ils peuvent avoir des failles, qu’il faut combler en acceptant de fendre la cuirasse, en se confiant à un tiers, ils se retrouvent souvent bloqués sur les dernières marches de la pyramide. Ils s’en sentent désemparés si bien qu’ils obscurcissent aussi leur discernement en broyant du noir. Vers qui se tourner pour y remédier, sans montrer sa faiblesse ?

C’est ici que, Coach, j’interviens. Je suis leur première alliée. J’agis auprès d’eux comme le « daimôn » de Socrate, celui qui lui souffle ses réponses lorsqu’il s’exprime sur un sujet. J’éveille leur voix intérieure libérant leur énergie vitale.

Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai aidé les dirigeants à sortir de leur tour d’ivoire, de leur isolement déconstructif, en leur faisant, notamment, prendre conscience de l’importance des encouragements des équipes sous leur hiérarchie. La créativité ne peut pas être quantifiée et modélisée par des algorithmes. Elle se nourrit, dans l’empathie, d’invitations chaleureuses à l’action.

Si l’Intelligence Artificielle est de plus en plus présente dans la structure des organisations, trop formatée, inhumaine au sens étymologique du terme, elle n’est pas force d’imagination et de création, notamment pour  la reconfiguration, qui peut s’avérer nécessaire, des équipes et de leurs missions.

Quand un dirigeant est confronté à une perte, financière ou psychologique, et qu’il se retrouve seul à devoir décider, sans toujours pouvoir disposer d’un recul indispensable, il ne sait souvent pas à qui se confier, sur qui s’appuyer, pour prendre de la hauteur et trouver la bonne solution. Dans la grande majorité des cas, je lui suggère de tenter de calmer le jeu, de ne pas envisager des innovations bouleversantes, et de réfléchir à la manière de structurer le temps, leur temps, ainsi que celui de ses équipes.

Nombreux sont ceux qui savent critiquer, réfuter, déconstruire… peu savent éclairer, réunir, rassembler, ouvrir le champ des possibles.

Pour permettre, à ceux que j’accompagne, d’avancer sur le chemin des bonnes solutions, je leur fais prendre conscience, de leurs forces et de leurs faiblesses. Jour après jour, je les aide à cautériser leurs cicatrices.

Dans notre culture française, académique, préférant souvent le rassurant diplôme à la compétence pragmatique, nous refusons l’existence même de l’échec, souvent porteur de honte.

Or, le plus important, surtout en temps de crise, est de se relever et de tirer les leçons tant de ses réussites que de ses insuccès. Je ne me considère pas comme une tutrice de résilience, mais comme une sage-femme de l’esprit, experte de la maïeutique, active pour faire accoucher les esprits des pensées qu’ils contiennent sans le savoir.

Le Coach est la première clé permettant de reprendre possession de soi, pour imaginer de nouveaux choix.

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