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Immobilier : Où rêvez-vous de vivre?

Le nouveau monde immobilier prend forme. Fini les logements étriqués, sans terrasse ou jardin : les Français ont des envies d’ailleurs et d’espaces

Les villes ne semblent plus avoir le même appétit que jusque dans la seconde moitié du vingtième siècle. La population mondiale semblait jusqu’alors s’être donné le mot : « Allons tous en ville, où le travail se trouve à foison ! ». L’exode rural battait son plein et les campagnes étaient peu à peu désertées de leurs habitants. Mais aujourd’hui et depuis plusieurs décennies, c’est un processus tout à fait inverse qui est observé sur le territoire français. Ce sont en effet les campagnes et les communes rurales qui s’accaparent désormais d’une partie de la population, aux dépens des métropoles qui ont perdu de leur attractivité d’autrefois.

Offrir un meilleur cadre de vie à ses enfants, avoir une maison et un jardin, respirer un air pur, vivre au calme… les raisons qui poussent un citadin à s’installer à la campagne ne manquent pas. Si les Français n’ont jamais été aussi nombreux à résider en ville (80 % de la population), la proportion de ceux qui veulent en partir ne cesse de croître

Où rêvez-vous de vivre?

 

En réalité, ce retour à la campagne n’est pas nouveau. Cette migration de la ville a commencé dans les années 70, et depuis, pas moins de 4,5 millions de Français ont pris ce chemin. C’est notamment le cas fabien, 43 ans, pigiste et vivant désormais dans la région Sud de la France. « Il y a 4 ans, je vivais à Paris dans un petit appart’ de 40 m2. Je gagnais un salaire plutôt correct mais j’en dépensais la moitié rien que pour le loyer. Après une séparation douloureuse j’ai décidé de tout plaquer et de retourner dans ma ville natale. J’ai acheté une petite maison en bord de mer et pour rien au monde je ne changerais mon mode de vie ». Comme Fabienne, pas moins de 400 000 ménages pourraient opter pour un retranchement à la campagne depuis la crise sanitaire.

 

Si l’épidémie de Covid-19 a encouragé les Parisiens à migrer vers la campagne, d’autres ne pourront pas se défaire de leur activité professionnelle, disponible principalement dans les grandes villes. Il faudrait donc sortir de cette opposition ville-campagne car ce schéma ne correspond plus à la réalité, notamment parce qu’il y a de plus en plus de campagnes métropolitaines près des grandes villes.

Pauline de Grandmaison

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