Valérie Pécresse : Faire renaître l’espoir de la France libre
Faisant figure de favorite pour accéder au tour final de l‘élection présidentielle, Valérie Pécresse doit plus qu’autre, se méfier de tout le monde, se maintenir à gauche et se maintenir à droite. À gauche, ce n’est pas le plus difficile : ce n’est pas de ce côté-là qu’est l’enjeu premier de l’élection, idéologiquement, et non plus du fait de la profusion des candidats. À droite, c’est autrement plus compliqué.
Les attaques sont désormais quotidiennes. Depuis sa désignation, au début de décembre, par les adhérents de son parti, la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, multiplie les critiques contre Emmanuel Macron et son bilan. Son objectif est d’installer un duel avec le président sortant, qui entretient toujours le flou sur sa candidature à quatre mois de l’élection présidentielle.
Invitée du JT de 20 heures de France 2 jeudi 16 décembre pour revenir sur l’interview fleuve du président de la République diffusée la veille sur TF1 et LCI, la présidente de la région Ile-de-France est repartie à l’attaque contre Emmanuel Macron, soulignant qu’« il y avait [eu] un manque de sincérité » de la part de ce dernier durant l’entretien. Selon elle, il n’a fait que parler de lui au lieu de dire « où allait la France », en référence au titre de l’interview.
« Il n’a pas réformé, il ne réformera plus. Les Français lui ont donné sa chance, il ne l’a pas saisie. (…) Lui donner cinq ans de plus, c’est cinq ans de trop ! », a-t-elle lancé, avant d’estimer que la politique du chef de l’Etat « nous emmène dans un mur de dettes » et de faire valoir son contre-projet en matière budgétaire.